Psaume 39
samedi 11 novembre 2006
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- Au chef des chantres. A Jeduthun, Psaume de David.
- Je disais : Je veillerai sur mes voies, De peur de pécher par ma langue ; Je mettrai un frein à ma bouche, Tant que le méchant sera devant moi.
- Je suis resté muet, dans le silence ; Je me suis tu, quoique malheureux ; Et ma douleur n’était pas moins vive.
- Mon coeur brûlait au dedans de moi, Un feu intérieur me consumait, Et la parole est venue sur ma langue.
- Éternel ! dis-moi quel est le terme de ma vie, Quelle est la mesure de mes jours ; Que je sache combien je suis fragile.
- Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n’est qu’un souffle. -Pause.
- Oui, l’homme se promène comme une ombre, Il s’agite vainement ; Il amasse, et il ne sait qui recueillera.
- Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer ? En toi est mon espérance.
- Délivre-moi de toutes mes transgressions ! Ne me rends pas l’opprobre de l’insensé !
- Je reste muet, je n’ouvre pas la bouche, Car c’est toi qui agis.
- Détourne de moi tes coups ! Je succombe sous les attaques de ta main.
- Tu châties l’homme en le punissant de son iniquité, Tu détruis comme la teigne ce qu’il a de plus cher. Oui, tout homme est un souffle. -Pause.
- Écoute ma prière, Éternel, et prête l’oreille à mes cris ! Ne sois pas insensible à mes larmes ! Car je suis un étranger chez toi, Un habitant, comme tous mes pères.
- Détourne de moi le regard, et laisse-moi respirer, Avant que je m’en aille et que ne sois plus !