Luc 5
vendredi 24 novembre 2006
popularité : 14%
popularité : 14%
Évangile selon Luc chapitre 5
- Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu,
- il vit au bord du lac deux barques, d’où les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets.
- Il monta dans l’une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s’éloigner un peu de terre. Puis il s’assit, et de la barque il enseignait la foule.
- Lorsqu’il eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher.
- Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet.
- L’ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait.
- Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque de venir les aider. Ils vinrent et ils remplirent les deux barques, au point qu’elles enfonçaient.
- Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur.
- Car l’épouvante l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu’ils avaient faite.
- Il en était de même de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon : Ne crains point ; désormais tu seras pêcheur d’hommes.
- Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent.
- Jésus était dans une des villes ; et voici, un homme couvert de lèpre, l’ayant vu, tomba sur sa face, et lui fit cette prière : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur.
- Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta.
- Puis il lui ordonna de n’en parler à personne. Mais, dit-il, va te montrer au sacrificateur, et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit, afin que cela leur serve de témoignage.
- Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l’entendre et pour être guéris de leurs maladies.
- Et lui, il se retirait dans les déserts, et priait.
- Un jour Jésus enseignait. Des pharisiens et des docteurs de la loi étaient là assis, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur se manifestait par des guérisons.
- Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le placer sous ses regards.
- Comme ils ne savaient par où l’introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit, et ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l’assemblée, devant Jésus.
- Voyant leur foi, Jésus dit : Homme, tes péchés te sont pardonnés.
- Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ?
- Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit : Quelles pensées avez-vous dans vos coeurs ?
- Lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ?
- Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.
- Et, à l’instant, il se leva en leur présence, prit le lit sur lequel il était couché, et s’en alla dans sa maison, glorifiant Dieu.
- Tous étaient dans l’étonnement, et glorifiaient Dieu ; remplis de crainte, ils disaient : Nous avons vu aujourd’hui des choses étranges.
- Après cela, Jésus sortit, et il vit un publicain, nommé Lévi, assis au lieu des péages. Il lui dit : Suis-moi.
- Et, laissant tout, il se leva, et le suivit.
- Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et beaucoup de publicains et d’autres personnes étaient à table avec eux.
- Les pharisiens et les scribes murmurèrent, et dirent à ses disciples : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les gens de mauvaise vie ?
- Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades.
- Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs.
- Ils lui dirent : Les disciples de Jean, comme ceux des pharisiens, jeûnent fréquemment et font des prières, tandis que les tiens mangent et boivent.
- Il leur répondit : Pouvez-vous faire jeûner les amis de l’époux pendant que l’époux est avec eux ?
- Les jours viendront où l’époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là.
- Il leur dit aussi une parabole : Personne ne déchire d’un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil habit ; car, il déchire l’habit neuf, et le morceau qu’il en a pris n’est pas assorti au vieux.
- Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues ;
- mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves.
- Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit : Le vieux est bon.