Proverbes 6
jeudi 16 novembre 2006
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Proverbes chapitre 6
- Mon fils, si tu as cautionné ton prochain, Si tu t’es engagé pour autrui,
- Si tu es enlacé par les paroles de ta bouche, Si tu es pris par les paroles de ta bouche,
- Fais donc ceci, mon fils, dégage-toi, Puisque tu es tombé au pouvoir de ton prochain ; Va, prosterne-toi, et fais des instances auprès de lui ;
- Ne donne ni sommeil à tes yeux, Ni assoupissement à tes paupières ;
- Dégage-toi comme la gazelle de la main du chasseur, Comme l’oiseau de la main de l’oiseleur.
- Va vers la fourmi, paresseux ; Considère ses voies, et deviens sage.
- Elle n’a ni chef, Ni inspecteur, ni maître ;
- Elle prépare en été sa nourriture, Elle amasse pendant la moisson de quoi manger.
- Paresseux, jusqu’à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ?
- Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir !...
- Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, Et la disette, comme un homme en armes.
- L’homme pervers, l’homme inique, Marche la fausseté dans la bouche ;
- Il cligne des yeux, parle du pied, Fait des signes avec les doigts ;
- La perversité est dans son coeur, Il médite le mal en tout temps, Il excite des querelles.
- Aussi sa ruine arrivera-t-elle subitement ; Il sera brisé tout d’un coup, et sans remède.
- Il y a six choses que hait l’Éternel, Et même sept qu’il a en horreur ;
- Les yeux hautains, la langue menteuse, Les mains qui répandent le sang innocent,
- Le coeur qui médite des projets iniques, Les pieds qui se hâtent de courir au mal,
- Le faux témoin qui dit des mensonges, Et celui qui excite des querelles entre frères.
- Mon fils, garde les préceptes de ton père, Et ne rejette pas l’enseignement de ta mère.
- Lie-les constamment sur ton coeur, Attache-les à ton cou.
- Ils te dirigeront dans ta marche, Ils te garderont sur ta couche, Ils te parleront à ton réveil.
- Car le précepte est une lampe, et l’enseignement une lumière, Et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie :
- Ils te préserveront de la femme corrompue, De la langue doucereuse de l’étrangère.
- Ne la convoite pas dans ton coeur pour sa beauté, Et ne te laisse pas séduire par ses paupières.
- Car pour la femme prostituée on se réduit à un morceau de pain, Et la femme mariée tend un piège à la vie précieuse.
- Quelqu’un mettra-t-il du feu dans son sein, Sans que ses vêtements s’enflamment ?
- Quelqu’un marchera-t-il sur des charbons ardents, Sans que ses pieds soient brûlés ?
- Il en est de même pour celui qui va vers la femme de son prochain : Quiconque la touche ne restera pas impuni.
- On ne tient pas pour innocent le voleur qui dérobe Pour satisfaire son appétit, quand il a faim ;
- Si on le trouve, il fera une restitution au septuple, Il donnera tout ce qu’il a dans sa maison.
- Mais celui qui commet un adultère avec une femme est dépourvu de sens, Celui qui veut se perdre agit de la sorte ;
- Il n’aura que plaie et ignominie, Et son opprobre ne s’effacera point.
- Car la jalousie met un homme en fureur, Et il est sans pitié au jour de la vengeance ;
- Il n’a égard à aucune rançon, Et il est inflexible, quand même tu multiplierais les dons.