Psaume 89
lundi 13 novembre 2006
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- Cantique d’Éthan, l’Ézrachite.
- Je chanterai toujours les bontés de l’Éternel ; Ma bouche fera connaître à jamais ta fidélité.
- Car je dis : La bonté a des fondements éternels ; Tu établis ta fidélité dans les cieux.
- J’ai fait alliance avec mon élu ; Voici ce que j’ai juré à David, mon serviteur :
- J’affermirai ta postérité pour toujours, Et j’établirai ton trône à perpétuité. Pause.
- Les cieux célèbrent tes merveilles, ô Éternel ! Et ta fidélité dans l’assemblée des saints.
- Car qui, dans le ciel, peut se comparer à l’Éternel ? Qui est semblable à toi parmi les fils de Dieu ?
- Dieu est terrible dans la grande assemblée des saints, Il est redoutable pour tous ceux qui l’entourent.
- Éternel, Dieu des armées ! qui est comme toi puissant, ô Éternel ? Ta fidélité t’environne.
- Tu domptes l’orgueil de la mer ; Quand ses flots se soulèvent, tu les apaises.
- Tu écrasas l’Égypte comme un cadavre, Tu dispersas tes ennemis par la puissance de ton bras.
- C’est à toi qu’appartiennent les cieux et la terre, C’est toi qui as fondé le monde et ce qu’il renferme.
- Tu as créé le nord et le midi ; Le Thabor et l’Hermon se réjouissent à ton nom.
- Ton bras est puissant, Ta main forte, ta droite élevée.
- La justice et l’équité sont la base de ton trône. La bonté et la fidélité sont devant ta face.
- Heureux le peuple qui connaît le son de la trompette ; Il marche à la clarté de ta face, ô Éternel !
- Il se réjouit sans cesse de ton nom, Et il se glorifie de ta justice.
- Car tu es la gloire de sa puissance ; C’est ta faveur qui relève notre force.
- Car l’Éternel est notre bouclier, Le Saint d’Israël est notre roi.
- Alors tu parlas dans une vision à ton bien-aimé, Et tu dis : J’ai prêté mon secours à un héros, J’ai élevé du milieu du peuple un jeune homme ;
- J’ai trouvé David, mon serviteur, Je l’ai oint de mon huile sainte.
- Ma main le soutiendra, Et mon bras le fortifiera.
- L’ennemi ne le surprendra pas, Et le méchant ne l’opprimera point ;
- J’écraserai devant lui ses adversaires, Et je frapperai ceux qui le haïssent.
- Ma fidélité et ma bonté seront avec lui, Et sa force s’élèvera par mon nom.
- Je mettrai sa main sur la mer, Et sa droite sur les fleuves.
- Lui, il m’invoquera : Tu es mon père, Mon Dieu et le rocher de mon salut !
- Et moi, je ferai de lui le premier-né, Le plus élevé des rois de la terre.
- Je lui conserverai toujours ma bonté, Et mon alliance lui sera fidèle ;
- Je rendrai sa postérité éternelle, Et son trône comme les jours des cieux.
- Si ses fils abandonnent ma loi Et ne marchent pas selon ses ordonnances,
- S’ils violent mes préceptes Et n’observent pas mes commandements,
- Je punirai de la verge leurs transgressions, Et par des coups leurs iniquités ;
- Mais je ne lui retirerai point ma bonté Et je ne trahirai pas ma fidélité,
- Je ne violerai point mon alliance Et je ne changerai pas ce qui est sorti de mes lèvres.
- J’ai juré une fois par ma sainteté : Mentirai-je à David ?
- Sa postérité subsistera toujours ; Son trône sera devant moi comme le soleil,
- Comme la lune il aura une éternelle durée. Le témoin qui est dans le ciel est fidèle. Pause.
- Et pourtant, tu as rejeté, tu as repoussé ! Tu t’es irrité contre ton oint !
- Tu as dédaigné l’alliance avec ton serviteur ; Tu as abattu, profané sa couronne.
- Tu as détruit toutes ses murailles, Tu as mis en ruines ses forteresses.
- Tous les passants le dépouillent ; Il est un objet d’opprobre pour ses voisins.
- Tu as élevé la droite de ses adversaires, Tu as réjoui tous ses ennemis ;
- Tu as fait reculer le tranchant de son glaive, Et tu ne l’as pas soutenu dans le combat.
- Tu as mis un terme à sa splendeur, Et tu as jeté son trône à terre ;
- Tu as abrégé les jours de sa jeunesse, Tu l’as couvert de honte. Pause.
- Jusques à quand, Éternel ! te cacheras-tu sans cesse, Et ta fureur s’embrasera-t-elle comme le feu ?
- Rappelle-toi ce qu’est la durée de ma vie, Et pour quel néant tu as créé tous les fils de l’homme.
- Y a-t-il un homme qui puisse vivre et ne pas voir la mort, Qui puisse sauver son âme du séjour des morts ? Pause.
- Où sont, Seigneur ! tes bontés premières, Que tu juras à David dans ta fidélité ?
- Souviens-toi, Seigneur ! de l’opprobre de tes serviteurs, Souviens-toi que je porte en mon sein tous les peuples nombreux ;
- Souviens-toi des outrages de tes ennemis, ô Éternel ! De leurs outrages contre les pas de ton oint.
- Béni soit à jamais l’Éternel ! Amen ! Amen !