Psaume chapitre 74
lundi 13 novembre 2006
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- Cantique d’Asaph. Pourquoi, ô Dieu ! rejettes-tu pour toujours ? Pourquoi t’irrites-tu contre le troupeau de ton pâturage ?
- Souviens-toi de ton peuple que tu as acquis autrefois, Que tu as racheté comme la tribu de ton héritage ! Souviens-toi de la montagne de Sion, où tu faisais ta résidence ;
- Porte tes pas vers ces lieux constamment dévastés ! L’ennemi a tout ravagé dans le sanctuaire.
- Tes adversaires ont rugi au milieu de ton temple ; Ils ont établi pour signes leurs signes.
- On les a vus, pareils à celui qui lève La cognée dans une épaisse forêt ;
- Et bientôt ils ont brisé toutes les sculptures, A coups de haches et de marteaux.
- Ils ont mis le feu à ton sanctuaire ; Ils ont abattu, profané la demeure de ton nom.
- Ils disaient en leur coeur : Traitons-les tous avec violence ! Ils ont brûlé dans le pays tous les lieux saints.
- Nous ne voyons plus nos signes ; Il n’y a plus de prophète, Et personne parmi nous qui sache jusqu’à quand...
- Jusqu’à quand, ô Dieu ! l’oppresseur outragera-t-il, L’ennemi méprisera-t-il sans cesse ton nom ?
- Pourquoi retires-tu ta main et ta droite ? Sors-la de ton sein ! détruis !
- Dieu est mon roi dès les temps anciens, Lui qui opère des délivrances au milieu de la terre.
- Tu as fendu la mer par ta puissance, Tu as brisé les têtes des monstres sur les eaux ;
- Tu as écrasé la tête du crocodile, Tu l’as donné pour nourriture au peuple du désert.
- Tu as fait jaillir des sources et des torrents. Tu as mis à sec des fleuves qui ne tarissent point.
- A toi est le jour, à toi est la nuit ; Tu as créé la lumière et le soleil.
- Tu as fixé toutes les limites de la terre, Tu as établi l’été et l’hiver.
- Souviens-toi que l’ennemi outrage l’Éternel, Et qu’un peuple insensé méprise ton nom !
- Ne livre pas aux bêtes l’âme de ta tourterelle, N’oublie pas à toujours la vie de tes malheureux !
- Aie égard à l’alliance ! Car les lieux sombres du pays sont pleins de repaires de brigands.
- Que l’opprimé ne retourne pas confus ! Que le malheureux et le pauvre célèbrent ton nom !
- Lève-toi, ô Dieu ! défends ta cause ! Souviens-toi des outrages que te fait chaque jour l’insensé !
- N’oublie pas les clameurs de tes adversaires, Le tumulte sans cesse croissant de ceux qui s’élèvent contre toi !