Psaume 44
samedi 11 novembre 2006
popularité : 11%
popularité : 11%
- Au chef des chantres. Des fils de Koré. Cantique.
- O Dieu ! nous avons entendu de nos oreilles, Nos pères nous ont raconté Les oeuvres que tu as accomplies de leur temps, Aux jours d’autrefois.
- De ta main tu as chassé des nations pour les établir, Tu as frappé des peuples pour les étendre.
- Car ce n’est point par leur épée qu’ils se sont emparés du pays, Ce n’est point leur bras qui les a sauvés ; Mais c’est ta droite, c’est ton bras, c’est la lumière de ta face, Parce que tu les aimais.
- O Dieu ! tu es mon roi : Ordonne la délivrance de Jacob !
- Avec toi nous renversons nos ennemis, Avec ton nom nous écrasons nos adversaires.
- Car ce n’est pas en mon arc que je me confie, Ce n’est pas mon épée qui me sauvera ;
- Mais c’est toi qui nous délivres de nos ennemis, Et qui confonds ceux qui nous haïssent.
- Nous nous glorifions en Dieu chaque jour, Et nous célébrerons à jamais ton nom. -Pause.
- Cependant tu nous repousses, tu nous couvres de honte, Tu ne sors plus avec nos armées ;
- Tu nous fais reculer devant l’ennemi, Et ceux qui nous haïssent enlèvent nos dépouilles.
- Tu nous livres comme des brebis à dévorer, Tu nous disperses parmi les nations.
- Tu vends ton peuple pour rien, Tu ne l’estimes pas à une grande valeur.
- Tu fais de nous un objet d’opprobre pour nos voisins, De moquerie et de risée pour ceux qui nous entourent ;
- Tu fais de nous un objet de sarcasme parmi les nations, Et de hochements de tête parmi les peuples.
- Ma honte est toujours devant moi, Et la confusion couvre mon visage,
- A la voix de celui qui m’insulte et m’outrage, A la vue de l’ennemi et du vindicatif.
- Tout cela nous arrive, sans que nous t’ayons oublié, Sans que nous ayons violé ton alliance :
- Notre coeur ne s’est point détourné, Nos pas ne se sont point éloignés de ton sentier,
- Pour que tu nous écrases dans la demeure des chacals, Et que tu nous couvres de l’ombre de la mort.
- Si nous avions oublié le nom de notre Dieu, Et étendu nos mains vers un dieu étranger,
- Dieu ne le saurait-il pas, Lui qui connaît les secrets du coeur ?
- Mais c’est à cause de toi qu’on nous égorge tous les jours, Qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie.
- Réveille-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? Réveille-toi ! ne nous repousse pas à jamais !
- Pourquoi caches-tu ta face ? Pourquoi oublies-tu notre misère et notre oppression ?
- Car notre âme est abattue dans la poussière, Notre corps est attaché à la terre.
- Lève-toi, pour nous secourir ! Délivre-nous à cause de ta bonté !