Psaume 22
samedi 11 novembre 2006
popularité : 7%
popularité : 7%
- Au chef des chantres. Sur "Biche de l’aurore." Psaume de David.
- Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné, Et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ?
- Mon Dieu ! je crie le jour, et tu ne réponds pas ;
- Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d’Israël.
- En toi se confiaient nos pères ; Ils se confiaient, et tu les délivrais.
- Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés ; Ils se confiaient en toi, et ils n’étaient point confus.
- Et moi, je suis un ver et non un homme, L’opprobre des hommes et le méprisé du peuple.
- Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils ouvrent la bouche, secouent la tête :
- Recommande-toi à l’Éternel ! L’Éternel le sauvera, Il le délivrera, puisqu’il l’aime ! -
- Oui, tu m’as fait sortir du sein maternel, Tu m’as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère ;
- Dès le sein maternel j’ai été sous ta garde, Dès le ventre de ma mère tu as été mon Dieu.
- Ne t’éloigne pas de moi quand la détresse est proche, Quand personne ne vient à mon secours !
- De nombreux taureaux sont autour de moi, Des taureaux de Basan m’environnent.
- Ils ouvrent contre moi leur gueule, Semblables au lion qui déchire et rugit.
- Je suis comme de l’eau qui s’écoule, Et tous mes os se séparent ; Mon coeur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles.
- Ma force se dessèche comme l’argile, Et ma langue s’attache à mon palais ; Tu me réduis à la poussière de la mort.
- Car des chiens m’environnent, Une bande de scélérats rôdent autour de moi, Ils ont percé mes mains et mes pieds.
- Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent ;
- Ils se partagent mes vêtements, Ils tirent au sort ma tunique.
- Et toi, Éternel, ne t’éloigne pas ! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours !
- Protège mon âme contre le glaive, Ma vie contre le pouvoir des chiens !
- Sauve-moi de la gueule du lion, Délivre-moi des cornes du buffle !
- Je publierai ton nom parmi mes frères, Je te célébrerai au milieu de l’assemblée.
- Vous qui craignez l’Éternel, louez-le ! Vous tous, postérité de Jacob, glorifiez-le ! Tremblez devant lui, vous tous, postérité d’Israël !
- Car il n’a ni mépris ni dédain pour les peines du misérable, Et il ne lui cache point sa face ; Mais il l’écoute quand il crie à lui.
- Tu seras dans la grande assemblée l’objet de mes louanges ; J’accomplirai mes voeux en présence de ceux qui te craignent.
- Les malheureux mangeront et se rassasieront, Ceux qui cherchent l’Éternel le célébreront. Que votre coeur vive à toujours !
- Toutes les extrémités de la terre penseront à l’Éternel et se tourneront vers lui ; Toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face.
- Car à l’Éternel appartient le règne : Il domine sur les nations.
- Tous les puissants de la terre mangeront et se prosterneront aussi ; Devant lui s’inclineront tous ceux qui descendent dans la poussière, Ceux qui ne peuvent conserver leur vie.
- La postérité le servira ; On parlera du Seigneur à la génération future.
- Quand elle viendra, elle annoncera sa justice, Elle annoncera son oeuvre au peuple nouveau-né.