Psaume 18
samedi 11 novembre 2006
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- Au chef des chantres. Du serviteur de l’Éternel, de David, qui adressa à l’Éternel les paroles de ce cantique, lorsque l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. Il dit :
- Je t’aime, ô Éternel, ma force !
- Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite !
- Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! Et je suis délivré de mes ennemis.
- Les liens de la mort m’avaient environné, Et les torrents de la destruction m’avaient épouvanté ;
- Les liens du sépulcre m’avaient entouré, Les filets de la mort m’avaient surpris.
- Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, J’ai crié à mon Dieu ; De son palais, il a entendu ma voix, Et mon cri est parvenu devant lui à ses oreilles.
- La terre fut ébranlée et trembla, Les fondements des montagnes frémirent, Et ils furent ébranlés, parce qu’il était irrité.
- Il s’élevait de la fumée dans ses narines, Et un feu dévorant sortait de sa bouche : Il en jaillissait des charbons embrasés.
- Il abaissa les cieux, et il descendit : Il y avait une épaisse nuée sous ses pieds.
- Il était monté sur un chérubin, et il volait, Il planait sur les ailes du vent.
- Il faisait des ténèbres sa retraite, sa tente autour de lui, Il était enveloppé des eaux obscures et de sombres nuages.
- De la splendeur qui le précédait s’échappaient les nuées, Lançant de la grêle et des charbons de feu.
- L’Éternel tonna dans les cieux, Le Très Haut fit retentir sa voix, Avec la grêle et les charbons de feu.
- Il lança ses flèches et dispersa mes ennemis, Il multiplia les coups de la foudre et les mit en déroute.
- Le lit des eaux apparut, Les fondements du monde furent découverts, Par ta menace, ô Éternel ! Par le bruit du souffle de tes narines.
- Il étendit sa main d’en haut, il me saisit, Il me retira des grandes eaux ;
- Il me délivra de mon adversaire puissant, De mes ennemis qui étaient plus forts que moi.
- Ils m’avaient surpris au jour de ma détresse ; Mais l’Éternel fut mon appui.
- Il m’a mis au large, Il m’a sauvé, parce qu’il m’aime.
- L’Éternel m’a traité selon ma droiture, Il m’a rendu selon la pureté de mes mains ;
- Car j’ai observé les voies de l’Éternel, Et je n’ai point été coupable envers mon Dieu.
- Toutes ses ordonnances ont été devant moi, Et je ne me suis point écarté de ses lois.
- J’ai été sans reproche envers lui, Et je me suis tenu en garde contre mon iniquité.
- Aussi l’Éternel m’a rendu selon ma droiture, Selon la pureté de mes mains devant ses yeux.
- Avec celui qui est bon tu te montres bon, Avec l’homme droit tu agis selon la droiture,
- Avec celui qui est pur tu te montres pur, Et avec le pervers tu agis selon sa perversité.
- Tu sauves le peuple qui s’humilie, Et tu abaisses les regards hautains.
- Oui, tu fais briller ma lumière ; L’Éternel, mon Dieu, éclaire mes ténèbres.
- Avec toi je me précipite sur une troupe en armes, Avec mon Dieu je franchis une muraille.
- Les voies de Dieu sont parfaites, La parole de l’Éternel est éprouvée ; Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui.
- Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel ; Et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu ?
- C’est Dieu qui me ceint de force, Et qui me conduit dans la voie droite.
- Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, Et il me place sur mes lieux élevés.
- Il exerce mes mains au combat, Et mes bras tendent l’arc d’airain.
- Tu me donnes le bouclier de ton salut, Ta droite me soutient, Et je deviens grand par ta bonté.
- Tu élargis le chemin sous mes pas, Et mes pieds ne chancellent point.
- Je poursuis mes ennemis, je les atteins, Et je ne reviens pas avant de les avoir anéantis.
- Je les brise, et ils ne peuvent se relever ; Ils tombent sous mes pieds.
- Tu me ceins de force pour le combat, Tu fais plier sous moi mes adversaires.
- Tu fais tourner le dos à mes ennemis devant moi, Et j’extermine ceux qui me haïssent.
- Ils crient, et personne pour les sauver ! Ils crient à l’Éternel, et il ne leur répond pas !
- Je les broie comme la poussière qu’emporte le vent, Je les foule comme la boue des rues.
- Tu me délivres des dissensions du peuple ; Tu me mets à la tête des nations ; Un peuple que je ne connaissais pas m’est asservi.
- Ils m’obéissent au premier ordre, Les fils de l’étranger me flattent ;
- Les fils de l’étranger sont en défaillance, Ils tremblent hors de leurs forteresses.
- Vive l’Éternel, et béni soit mon rocher ! Que le Dieu de mon salut soit exalté,
- Le Dieu qui est mon vengeur, Qui m’assujettit les peuples,
- Qui me délivre de mes ennemis ! Tu m’élèves au-dessus de mes adversaires, Tu me sauves de l’homme violent.
- C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, ô Éternel ! Et je chanterai à la gloire de ton nom.
- Il accorde de grandes délivrances à son roi, Et il fait miséricorde à son oint. A David, et à sa postérité, pour toujours.