Jérémie 18
mercredi 13 décembre 2006
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Jérémie chapitre 18
- La parole qui fut adressée à Jérémie de la part de l’Éternel, en ces mots :
- Lève-toi, et descends dans la maison du potier ; Là, je te ferai entendre mes paroles.
- Je descendis dans la maison du potier, Et voici, il travaillait sur un tour.
- Le vase qu’il faisait ne réussit pas, Comme il arrive à l’argile dans la main du potier ; Il en refit un autre vase, Tel qu’il trouva bon de le faire.
- Et la parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots :
- Ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier, maison d’Israël ? Dit l’Éternel. Voici, comme l’argile est dans la main du potier, Ainsi vous êtes dans ma main, maison d’Israël !
- Soudain je parle, sur une nation, sur un royaume, D’arracher, d’abattre et de détruire ;
- Mais si cette nation, sur laquelle j’ai parlé, revient de sa méchanceté, Je me repens du mal que j’avais pensé lui faire.
- Et soudain je parle, sur une nation, sur un royaume, De bâtir et de planter ;
- Mais si cette nation fait ce qui est mal à mes yeux, Et n’écoute pas ma voix, Je me repens du bien que j’avais eu l’intention de lui faire.
- Parle maintenant aux hommes de Juda et aux habitants de Jérusalem, et dis : Ainsi parle l’Éternel : Voici, je prépare contre vous un malheur, Je médite un projet contre vous. Revenez chacun de votre mauvaise voie, Réformez vos voies et vos oeuvres !
- Mais ils disent : C’est en vain ! Car nous suivrons nos pensées, Nous agirons chacun selon les penchants de notre mauvais coeur.
- C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel : Interrogez les nations ! Qui a jamais entendu pareilles choses ? La vierge d’Israël a commis d’horribles excès.
- La neige du Liban abandonne-t-elle le rocher des champs ? Ou voit-on tarir les eaux qui viennent de loin, fraîches et courantes ?
- Cependant mon peuple m’a oublié, il offre de l’encens à des idoles ; Il a été conduit à chanceler dans ses voies, à quitter les anciens sentiers, Pour suivre des sentiers, des chemins non frayés.
- Ils ont fait de leur pays, un objet de désolation, d’éternelle moquerie ; Tous ceux qui y passent sont stupéfaits et secouent la tête.
- Pareil au vent d’orient, je les disperserai devant l’ennemi ; Je leur tournerai le dos, je ne les regarderai pas au jour de leur détresse.
- Et ils ont dit : Venez, complotons contre Jérémie ! Car la loi ne périra pas faute de sacrificateurs, Ni le conseil faute de sages, ni la parole faute de prophètes. Venez, tuons-le avec la langue ; Ne prenons pas garde à tous ses discours !
- Écoute-moi, Éternel ! Et entends la voix de mes adversaires !
- Le mal sera-t-il rendu pour le bien ? Car ils ont creusé une fosse pour m’ôter la vie. Souviens-t’en, je me suis tenu devant toi, Afin de parler en leur faveur, Et de détourner d’eux ta colère.
- C’est pourquoi livre leurs enfants à la famine, Précipite-les par le glaive ; Que leurs femmes soient privées d’enfants et deviennent veuves, Et que leurs maris soient enlevés par la peste ; Que leurs jeunes gens soient frappés par l’épée dans le combat !
- Qu’on entende des cris sortir de leurs maisons, Quand soudain tu feras fondre sur eux des bandes armées ! Car ils ont creusé une fosse pour me prendre, Ils ont tendu des filets sous mes pieds.
- Et toi, Éternel, tu connais tous leurs complots pour me faire mourir ; Ne pardonne pas leur iniquité, N’efface pas leur péché de devant toi ! Qu’ils soient renversés en ta présence ! Agis contre eux au temps de ta colère !