Jérémie 14
mercredi 13 décembre 2006
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Jérémie chapitre 14
- La parole qui fut adressée à Jérémie par l’Éternel, à l’occasion de la sécheresse.
- Juda est dans le deuil, Ses villes sont désolées, tristes, abattues, Et les cris de Jérusalem s’élèvent.
- Les grands envoient les petits chercher de l’eau, Et les petits vont aux citernes, ne trouvent point d’eau, Et retournent avec leurs vases vides ; Confus et honteux, ils se couvrent la tête.
- La terre est saisie d’épouvante, Parce qu’il ne tombe point de pluie dans le pays, Et les laboureurs confus se couvrent la tête.
- Même la biche dans la campagne Met bas et abandonne sa portée, Parce qu’il n’y a point de verdure.
- Les ânes sauvages se tiennent sur les lieux élevés, Aspirant l’air comme des serpents ; Leurs yeux languissent, parce qu’il n’y a point d’herbe.
- Si nos iniquités témoignent contre nous, Agis à cause de ton nom, ô Éternel ! Car nos infidélités sont nombreuses, Nous avons péché contre toi.
- Toi qui es l’espérance d’Israël, Son sauveur au temps de la détresse, Pourquoi serais-tu comme un étranger dans le pays, Comme un voyageur qui y entre pour passer la nuit ?
- Pourquoi serais-tu comme un homme stupéfait, Comme un héros incapable de nous secourir ? Tu es pourtant au milieu de nous, ô Éternel, Et ton nom est invoqué sur nous : Ne nous abandonne pas !
- Voici ce que l’Éternel dit de ce peuple : Ils aiment à courir çà et là, Ils ne savent retenir leurs pieds ; L’Éternel n’a point d’attachement pour eux, Il se souvient maintenant de leurs crimes, Et il châtie leurs péchés.
- Et l’Éternel me dit : N’intercède pas en faveur de ce peuple.
- S’ils jeûnent, je n’écouterai pas leurs supplications ; S’ils offrent des holocaustes et des offrandes, je ne les agréerai pas ; Car je veux les détruire par l’épée, par la famine et par la peste.
- Je répondis : Ah ! Seigneur Éternel ! Voici, les prophètes leur disent : Vous ne verrez point d’épée, Vous n’aurez point de famine ; Mais je vous donnerai dans ce lieu une paix assurée.
- Et l’Éternel me dit : C’est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes ; Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d’ordre, Je ne leur ai point parlé ; Ce sont des visions mensongères, de vaines prédictions, Des tromperies de leur coeur, qu’ils vous prophétisent.
- C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel Sur les prophètes qui prophétisent en mon nom, Sans que je les aie envoyés, Et qui disent : Il n’y aura dans ce pays ni épée ni famine : Ces prophètes périront par l’épée et par la famine.
- Et ceux à qui ils prophétisent Seront étendus dans les rues de Jérusalem, Par la famine et par l’épée ; Il n’y aura personne pour leur donner la sépulture, Ni à eux, ni à leurs femmes, ni à leurs fils, ni à leurs filles ; Je répandrai sur eux leur méchanceté.
- Dis-leur cette parole : Les larmes coulent de mes yeux nuit et jour, Et elles ne s’arrêtent pas ; Car la vierge, fille de mon peuple, a été frappée d’un grand coup, D’une plaie très douloureuse.
- Si je vais dans les champs, voici des hommes que le glaive a percés ; Si j’entre dans la ville, voici des êtres que consume la faim ; Le prophète même et le sacrificateur parcourent le pays, Sans savoir où ils vont.
- As-tu donc rejeté Juda, Et ton âme a-t-elle pris Sion en horreur ? Pourquoi nous frappes-tu Sans qu’il y ait pour nous de guérison ? Nous espérions la paix, et il n’arrive rien d’heureux, Un temps de guérison, et voici la terreur !
- Éternel, nous reconnaissons notre méchanceté, l’iniquité de nos pères ; Car nous avons péché contre toi.
- A cause de ton nom, ne méprise pas, Ne déshonore pas le trône de ta gloire ! N’oublie pas, ne romps pas ton alliance avec nous !
- Parmi les idoles des nations, en est-il qui fassent pleuvoir ? Ou est-ce le ciel qui donne la pluie ? N’est-ce pas toi, Éternel, notre Dieu ? Nous espérons en toi, Car c’est toi qui as fait toutes ces choses.