Jérémie 10
mercredi 13 décembre 2006
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Jérémie chapitre 10
- Écoutez la parole que l’Éternel vous adresse, Maison d’Israël !
- Ainsi parle l’Éternel : N’imitez pas la voie des nations, Et ne craignez pas les signes du ciel, Parce que les nations les craignent.
- Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; La main de l’ouvrier le travaille avec la hache ;
- On l’embellit avec de l’argent et de l’or, On le fixe avec des clous et des marteaux, Pour qu’il ne branle pas.
- Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point ; On les porte, parce qu’ils ne peuvent marcher. Ne les craignez pas, car ils ne sauraient faire aucun mal, Et ils sont incapables de faire du bien.
- Nul n’est semblable à toi, ô Éternel ! Tu es grand, et ton nom est grand par ta puissance.
- Qui ne te craindrait, roi des nations ? C’est à toi que la crainte est due ; Car, parmi tous les sages des nations et dans tous leurs royaumes, Nul n’est semblable à toi.
- Tous ensemble, ils sont stupides et insensés ; Leur science n’est que vanité, c’est du bois !
- On apporte de Tarsis des lames d’argent, et d’Uphaz de l’or, L’ouvrier et la main de l’orfèvre les mettent en oeuvre ; Les vêtements de ces dieux sont d’étoffes teintes en bleu et en pourpre, Tous sont l’ouvrage d’habiles artisans.
- Mais l’Éternel est Dieu en vérité, Il est un Dieu vivant et un roi éternel ; La terre tremble devant sa colère, Et les nations ne supportent pas sa fureur.
- Vous leur parlerez ainsi : Les dieux qui n’ont point fait les cieux et la terre Disparaîtront de la terre et de dessous les cieux.
- Il a créé la terre par sa puissance, Il a fondé le monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence.
- A sa voix, les eaux mugissent dans les cieux ; Il fait monter les nuages des extrémités de la terre, Il produit les éclairs et la pluie, Il tire le vent de ses trésors.
- Tout homme devient stupide par sa science, Tout orfèvre est honteux de son image taillée ; Car ses idoles ne sont que mensonge, Il n’y a point en elles de souffle,
- Elles sont une chose de néant, une oeuvre de tromperie ; Elles périront, quand viendra le châtiment.
- Celui qui est la part de Jacob n’est pas comme elles ; Car c’est lui qui a tout formé, Et Israël est la tribu de son héritage. L’Éternel des armées est son nom.
- Emporte du pays ce qui t’appartient, Toi qui es assise dans la détresse !
- Car ainsi parle l’Éternel : Voici, cette fois je vais lancer au loin les habitants du pays ; Je vais les serrer de près, afin qu’on les atteigne. -
- Malheur à moi ! je suis brisée ! Ma plaie est douloureuse ! Mais je dis : C’est une calamité qui m’arrive, Je la supporterai !
- Ma tente est détruite, Tous mes cordages sont rompus ; Mes fils m’ont quittée, ils ne sont plus ; Je n’ai personne qui dresse de nouveau ma tente, Qui relève mes pavillons. -
- Les bergers ont été stupides, Ils n’ont pas cherché l’Éternel ; C’est pour cela qu’ils n’ont point prospéré, Et que tous leurs troupeaux se dispersent.
- Voici, une rumeur se fait entendre ; C’est un grand tumulte qui vient du septentrion, Pour réduire les villes de Juda en un désert, En un repaire de chacals. -
- Je le sais, ô Éternel ! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; Ce n’est pas à l’homme, quand il marche, A diriger ses pas.
- Châtie-moi, ô Éternel ! mais avec équité, Et non dans ta colère, de peur que tu ne m’anéantisses.
- Répands ta fureur sur les nations qui ne te connaissent pas, Et sur les peuples qui n’invoquent pas ton nom ! Car ils dévorent Jacob, ils le dévorent, ils le consument, Ils ravagent sa demeure.