Deutéronome 32
samedi 9 décembre 2006
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Deutéronome chapitre 32
- Cieux ! prêtez l’oreille, et je parlerai ; Terre ! écoute les paroles de ma bouche.
- Que mes instructions se répandent comme la pluie, Que ma parole tombe comme la rosée, Comme des ondées sur la verdure, Comme des gouttes d’eau sur l’herbe !
- Car je proclamerai le nom de l’Éternel. Rendez gloire à notre Dieu !
- Il est le rocher ; ses oeuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes ; C’est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit.
- S’ils se sont corrompus, à lui n’est point la faute ; La honte est à ses enfants, Race fausse et perverse.
- Est-ce l’Éternel que vous en rendrez responsable, Peuple insensé et dépourvu de sagesse ? N’est-il pas ton père, ton créateur ? N’est-ce pas lui qui t’a formé, et qui t’a affermi ?
- Rappelle à ton souvenir les anciens jours, Passe en revue les années, génération par génération, Interroge ton père, et il te l’apprendra, Tes vieillards, et ils te le diront.
- Quand le Très Haut donna un héritage aux nations, Quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples D’après le nombre des enfants d’Israël,
- Car la portion de l’Éternel, c’est son peuple, Jacob est la part de son héritage.
- Il l’a trouvé dans une contrée déserte, Dans une solitude aux effroyables hurlements ; Il l’a entouré, il en a pris soin, Il l’a gardé comme la prunelle de son oeil,
- Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, Voltige sur ses petits, Déploie ses ailes, les prend, Les porte sur ses plumes.
- L’Éternel seul a conduit son peuple, Et il n’y avait avec lui aucun dieu étranger.
- Il l’a fait monter sur les hauteurs du pays, Et Israël a mangé les fruits des champs ; Il lui a fait sucer le miel du rocher, L’huile qui sort du rocher le plus dur,
- La crème des vaches et le lait des brebis, Avec la graisse des agneaux, Des béliers de Basan et des boucs, Avec la fleur du froment ; Et tu as bu le sang du raisin, le vin.
- Israël est devenu gras, et il a regimbé ; Tu es devenu gras, épais et replet ! -Et il a abandonné Dieu, son créateur, Il a méprisé le rocher de son salut,
- Ils ont excité sa jalousie par des dieux étrangers, Ils l’ont irrité par des abominations ;
- Ils ont sacrifié à des idoles qui ne sont pas Dieu, A des dieux qu’ils ne connaissaient point, Nouveaux, venus depuis peu, Et que vos pères n’avaient pas craints.
- Tu as abandonné le rocher qui t’a fait naître, Et tu as oublié le Dieu qui t’a engendré.
- L’Éternel l’a vu, et il a été irrité, Indigné contre ses fils et ses filles.
- Il a dit : Je leur cacherai ma face, Je verrai quelle sera leur fin ; Car c’est une race perverse, Ce sont des enfants infidèles.
- Ils ont excité ma jalousie par ce qui n’est point Dieu, Ils m’ont irrité par leurs vaines idoles ; Et moi, j’exciterai leur jalousie par ce qui n’est point un peuple, Je les irriterai par une nation insensée.
- Car le feu de ma colère s’est allumé, Et il brûlera jusqu’au fond du séjour des morts ; Il dévorera la terre et ses produits, Il embrasera les fondements des montagnes.
- J’accumulerai sur eux les maux, J’épuiserai mes traits contre eux.
- Ils seront desséchés par la faim, consumés par la fièvre Et par des maladies violentes ; J’enverrai parmi eux la dent des bêtes féroces Et le venin des serpents.
- Au dehors, on périra par l’épée, Et au dedans, par d’effrayantes calamités : Il en sera du jeune homme comme de la jeune fille, De l’enfant à la mamelle comme du vieillard.
- Je voudrais dire : Je les emporterai d’un souffle, Je ferai disparaître leur mémoire d’entre les hommes !
- Mais je crains les insultes de l’ennemi, Je crains que leurs adversaires ne se méprennent, Et qu’ils ne disent : Notre main a été puissante, Et ce n’est pas l’Éternel qui a fait toutes ces choses.
- C’est une nation qui a perdu le bon sens, Et il n’y a point en eux d’intelligence.
- S’ils étaient sages, voici ce qu’ils comprendraient, Et ils penseraient à ce qui leur arrivera.
- Comment un seul en poursuivrait-il mille, Et deux en mettraient-ils dix mille en fuite, Si leur Rocher ne les avait vendus, Si l’Éternel ne les avait livrés ?
- Car leur rocher n’est pas comme notre Rocher, Nos ennemis en sont juges.
- Mais leur vigne est du plant de Sodome Et du terroir de Gomorrhe ; Leurs raisins sont des raisins empoisonnés, Leurs grappes sont amères ;
- Leur vin, c’est le venin des serpents, C’est le poison cruel des aspics.
- Cela n’est-il pas caché près de moi, Scellé dans mes trésors ?
- A moi la vengeance et la rétribution, Quand leur pied chancellera ! Car le jour de leur malheur est proche, Et ce qui les attend ne tardera pas.
- L’Éternel jugera son peuple ; Mais il aura pitié de ses serviteurs, En voyant que leur force est épuisée, Et qu’il n’y a plus ni esclave ni homme libre.
- Il dira : Où sont leurs dieux, Le rocher qui leur servait de refuge,
- Ces dieux qui mangeaient la graisse de leurs victimes, Qui buvaient le vin de leurs libations ? Qu’ils se lèvent, qu’ils vous secourent, Qu’ils vous couvrent de leur protection !
- Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, Et qu’il n’y a point de dieu près de moi ; Je fais vivre et je fais mourir, Je blesse et je guéris, Et personne ne délivre de ma main.
- Car je lève ma main vers le ciel, Et je dis : Je vis éternellement !
- Si j’aiguise l’éclair de mon épée Et si ma main saisit la justice, Je me vengerai de mes adversaires Et je punirai ceux qui me haïssent ;
- Mon épée dévorera leur chair, Et j’enivrerai mes flèches de sang, Du sang des blessés et des captifs, De la tête des chefs de l’ennemi.
- Nations, chantez les louanges de son peuple ! Car l’Éternel venge le sang de ses serviteurs, Il se venge de ses adversaires, Et il fait l’expiation pour son pays, pour son peuple.
- Moïse vint et prononça toutes les paroles de ce cantique en présence du peuple ; Josué, fils de Nun, était avec lui.
- Lorsque Moïse eut achevé de prononcer toutes ces paroles devant tout Israël,
- il leur dit : Prenez à coeur toutes les paroles que je vous conjure aujourd’hui de recommander à vos enfants, afin qu’ils observent et mettent en pratique toutes les paroles de cette loi.
- Car ce n’est pas une chose sans importance pour vous ; c’est votre vie, et c’est par là que vous prolongerez vos jours dans le pays dont vous aurez la possession, après avoir passé le Jourdain.
- Ce même jour, l’Éternel parla à Moïse, et dit :
- Monte sur cette montagne d’Abarim, sur le mont Nebo, au pays de Moab, vis-à-vis de Jéricho ; et regarde le pays de Canaan que je donne en propriété aux enfants d’Israël.
- Tu mourras sur la montagne où tu vas monter, et tu seras recueilli auprès de ton peuple, comme Aaron, ton frère, est mort sur la montagne de Hor et a été recueilli auprès de son peuple,
- parce que vous avez péché contre moi au milieu des enfants d’Israël, près des eaux de Meriba, à Kadès, dans le désert de Tsin, et que vous ne m’avez point sanctifié au milieu des enfants d’Israël.
- Tu verras le pays devant toi ; mais tu n’entreras point dans le pays que je donne aux enfants d’Israël.