Job 40
vendredi 1er décembre 2006
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Job chapitre 40
- L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit :
- Ceins tes reins comme un vaillant homme ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras.
- Anéantiras-tu jusqu’à ma justice ? Me condamneras-tu pour te donner droit ?
- As-tu un bras comme celui de Dieu, Une voix tonnante comme la sienne ?
- Orne-toi de magnificence et de grandeur, Revêts-toi de splendeur et de gloire !
- Répands les flots de ta colère, Et d’un regard abaisse les hautains !
- D’un regard humilie les hautains, Écrase sur place les méchants,
- Cache-les tous ensemble dans la poussière, Enferme leur front dans les ténèbres !
- Alors je rends hommage A la puissance de ta droite.
- Voici l’hippopotame, à qui j’ai donné la vie comme à toi ! Il mange de l’herbe comme le boeuf.
- Le voici ! Sa force est dans ses reins, Et sa vigueur dans les muscles de son ventre ;
- Il plie sa queue aussi ferme qu’un cèdre ; Les nerfs de ses cuisses sont entrelacés ;
- Ses os sont des tubes d’airain, Ses membres sont comme des barres de fer.
- Il est la première des oeuvres de Dieu ; Celui qui l’a fait l’a pourvu d’un glaive.
- Il trouve sa pâture dans les montagnes, Où se jouent toutes les bêtes des champs.
- Il se couche sous les lotus, Au milieu des roseaux et des marécages ;
- Les lotus le couvrent de leur ombre, Les saules du torrent l’environnent.
- Que le fleuve vienne à déborder, il ne s’enfuit pas : Que le Jourdain se précipite dans sa gueule, il reste calme.
- Est-ce à force ouverte qu’on pourra le saisir ? Est-ce au moyen de filets qu’on lui percera le nez ?
- Prendras-tu le crocodile à l’hameçon ? Saisiras-tu sa langue avec une corde ?
- Mettras-tu un jonc dans ses narines ? Lui perceras-tu la mâchoire avec un crochet ?
- Te pressera-t-il de supplication ? Te parlera-t-il d’une voix douce ?
- Fera-t-il une alliance avec toi, Pour devenir à toujours ton esclave ?
- Joueras-tu avec lui comme avec un oiseau ? L’attacheras-tu pour amuser tes jeunes filles ?
- Les pêcheurs en trafiquent-ils ? Le partagent-ils entre les marchands ?
- Couvriras-tu sa peau de dards, Et sa tête de harpons ?
- Dresse ta main contre lui, Et tu ne t’aviseras plus de l’attaquer.
- Voici, on est trompé dans son attente ; A son seul aspect n’est-on pas terrassé ?