Job 38
vendredi 1er décembre 2006
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Job chapitre 38
- L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit :
- Qui est celui qui obscurcit mes desseins Par des discours sans intelligence ?
- Ceins tes reins comme un vaillant homme ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras.
- Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence.
- Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ?
- Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire,
- Alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, Et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ?
- Qui a fermé la mer avec des portes, Quand elle s’élança du sein maternel ;
- Quand je fis de la nuée son vêtement, Et de l’obscurité ses langes ;
- Quand je lui imposai ma loi, Et que je lui mis des barrières et des portes ;
- Quand je dis : Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au delà ; Ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ?
- Depuis que tu existes, as-tu commandé au matin ? As-tu montré sa place à l’aurore,
- Pour qu’elle saisisse les extrémités de la terre, Et que les méchants en soient secoués ;
- Pour que la terre se transforme comme l’argile qui reçoit une empreinte, Et qu’elle soit parée comme d’un vêtement ;
- Pour que les méchants soient privés de leur lumière, Et que le bras qui se lève soit brisé ?
- As-tu pénétré jusqu’aux sources de la mer ? T’es-tu promené dans les profondeurs de l’abîme ?
- Les portes de la mort t’ont-elles été ouvertes ? As-tu vu les portes de l’ombre de la mort ?
- As-tu embrassé du regard l’étendue de la terre ? Parle, si tu sais toutes ces choses.
- Où est le chemin qui conduit au séjour de la lumière ? Et les ténèbres, où ont-elles leur demeure ?
- Peux-tu les saisir à leur limite, Et connaître les sentiers de leur habitation ?
- Tu le sais, car alors tu étais né, Et le nombre de tes jours est grand !
- Es-tu parvenu jusqu’aux amas de neige ? As-tu vu les dépôts de grêle,
- Que je tiens en réserve pour les temps de détresse, Pour les jours de guerre et de bataille ?
- Par quel chemin la lumière se divise-t-elle, Et le vent d’orient se répand-il sur la terre ?
- Qui a ouvert un passage à la pluie, Et tracé la route de l’éclair et du tonnerre,
- Pour que la pluie tombe sur une terre sans habitants, Sur un désert où il n’y a point d’hommes ;
- Pour qu’elle abreuve les lieux solitaires et arides, Et qu’elle fasse germer et sortir l’herbe ?
- La pluie a-t-elle un père ? Qui fait naître les gouttes de la rosée ?
- Du sein de qui sort la glace, Et qui enfante le frimas du ciel,
- Pour que les eaux se cachent comme une pierre, Et que la surface de l’abîme soit enchaînée ?
- Noues-tu les liens des Pléiades, Ou détaches-tu les cordages de l’Orion ?
- Fais-tu paraître en leur temps les signes du zodiaque, Et conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits ?
- Connais-tu les lois du ciel ? Règles-tu son pouvoir sur la terre ?
- Élèves-tu la voix jusqu’aux nuées, Pour appeler à toi des torrents d’eaux ?
- Lances-tu les éclairs ? Partent-ils ? Te disent-ils : Nous voici ?
- Qui a mis la sagesse dans le coeur, Ou qui a donné l’intelligence à l’esprit ?
- Qui peut avec sagesse compter les nuages, Et verser les outres des cieux,
- Pour que la poussière se mette à ruisseler, Et que les mottes de terre se collent ensemble ?