Job 35
vendredi 1er décembre 2006
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Job chapitre 35
- Élihu reprit et dit :
- Imagines-tu avoir raison, Penses-tu te justifier devant Dieu,
- Quand tu dis : Que me sert-il, Que me revient-il de ne pas pécher ?
- C’est à toi que je vais répondre, Et à tes amis en même temps.
- Considère les cieux, et regarde ! Vois les nuées, comme elles sont au-dessus de toi !
- Si tu pèches, quel tort lui causes-tu ? Et quand tes péchés se multiplient, que lui fais-tu ?
- Si tu es juste, que lui donnes-tu ? Que reçoit-il de ta main ?
- Ta méchanceté ne peut nuire qu’à ton semblable, Ta justice n’est utile qu’au fils de l’homme.
- On crie contre la multitude des oppresseurs, On se plaint de la violence d’un grand nombre ;
- Mais nul ne dit : Où est Dieu, mon créateur, Qui inspire des chants d’allégresse pendant la nuit,
- Qui nous instruit plus que les bêtes de la terre, Et nous donne l’intelligence plus qu’aux oiseaux du ciel ?
- On a beau crier alors, Dieu ne répond pas, A cause de l’orgueil des méchants.
- C’est en vain que l’on crie, Dieu n’écoute pas, Le Tout Puissant n’y a point égard.
- Bien que tu dises que tu ne le vois pas, Ta cause est devant lui : attends-le !
- Mais, parce que sa colère ne sévit point encore, Ce n’est pas à dire qu’il ait peu souci du crime.
- Ainsi Job ouvre vainement la bouche, Il multiplie les paroles sans intelligence.