Job 28
vendredi 1er décembre 2006
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Job chapitre 28
- Il y a pour l’argent une mine d’où on le fait sortir, Et pour l’or un lieu d’où on l’extrait pour l’affiner ;
- Le fer se tire de la poussière, Et la pierre se fond pour produire l’airain.
- L’homme fait cesser les ténèbres ; Il explore, jusque dans les endroits les plus profonds, Les pierres cachées dans l’obscurité et dans l’ombre de la mort.
- Il creuse un puits loin des lieux habités ; Ses pieds ne lui sont plus en aide, Et il est suspendu, balancé, loin des humains.
- La terre, d’où sort le pain, Est bouleversée dans ses entrailles comme par le feu.
- Ses pierres contiennent du saphir, Et l’on y trouve de la poudre d’or.
- L’oiseau de proie n’en connaît pas le sentier, L’oeil du vautour ne l’a point aperçu ;
- Les plus fiers animaux ne l’ont point foulé, Le lion n’y a jamais passé.
- L’homme porte sa main sur le roc, Il renverse les montagnes depuis la racine ;
- Il ouvre des tranchées dans les rochers, Et son oeil contemple tout ce qu’il y a de précieux ;
- Il arrête l’écoulement des eaux, Et il produit à la lumière ce qui est caché.
- Mais la sagesse, où se trouve-t-elle ? Où est la demeure de l’intelligence ?
- L’homme n’en connaît point le prix ; Elle ne se trouve pas dans la terre des vivants.
- L’abîme dit : Elle n’est point en moi ; Et la mer dit : Elle n’est point avec moi.
- Elle ne se donne pas contre de l’or pur, Elle ne s’achète pas au poids de l’argent ;
- Elle ne se pèse pas contre l’or d’Ophir, Ni contre le précieux onyx, ni contre le saphir ;
- Elle ne peut se comparer à l’or ni au verre, Elle ne peut s’échanger pour un vase d’or fin.
- Le corail et le cristal ne sont rien auprès d’elle : La sagesse vaut plus que les perles.
- La topaze d’Éthiopie n’est point son égale, Et l’or pur n’entre pas en balance avec elle.
- D’où vient donc la sagesse ? Où est la demeure de l’intelligence ?
- Elle est cachée aux yeux de tout vivant, Elle est cachée aux oiseaux du ciel.
- Le gouffre et la mort disent : Nous en avons entendu parler.
- C’est Dieu qui en sait le chemin, C’est lui qui en connaît la demeure ;
- Car il voit jusqu’aux extrémités de la terre, Il aperçoit tout sous les cieux.
- Quand il régla le poids du vent, Et qu’il fixa la mesure des eaux,
- Quand il donna des lois à la pluie, Et qu’il traça la route de l’éclair et du tonnerre,
- Alors il vit la sagesse et la manifesta, Il en posa les fondements et la mit à l’épreuve.
- Puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse ; S’éloigner du mal, c’est l’intelligence.