Job 13
vendredi 1er décembre 2006
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Job chapitre 13
- Voici, mon oeil a vu tout cela, Mon oreille l’a entendu et y a pris garde.
- Ce que vous savez, je le sais aussi, Je ne vous suis point inférieur.
- Mais je veux parler au Tout Puissant, Je veux plaider ma cause devant Dieu ;
- Car vous, vous n’imaginez que des faussetés, Vous êtes tous des médecins de néant.
- Que n’avez-vous gardé le silence ? Vous auriez passé pour avoir de la sagesse.
- Écoutez, je vous prie, ma défense, Et soyez attentifs à la réplique de mes lèvres.
- Direz-vous en faveur de Dieu ce qui est injuste, Et pour le soutenir alléguerez-vous des faussetés ?
- Voulez-vous avoir égard à sa personne ? Voulez-vous plaider pour Dieu ?
- S’il vous sonde, vous approuvera-t-il ? Ou le tromperez-vous comme on trompe un homme ?
- Certainement il vous condamnera, Si vous n’agissez en secret que par égard pour sa personne.
- Sa majesté ne vous épouvantera-t-elle pas ? Sa terreur ne tombera-t-elle pas sur vous ?
- Vos sentences sont des sentences de cendre, Vos retranchements sont des retranchements de boue.
- Taisez-vous, laissez-moi, je veux parler ! Il m’en arrivera ce qu’il pourra.
- Pourquoi saisirais-je ma chair entre les dents ? J’exposerai plutôt ma vie.
- Voici, il me tuera ; je n’ai rien à espérer ; Mais devant lui je défendrai ma conduite.
- Cela même peut servir à mon salut, Car un impie n’ose paraître en sa présence.
- Écoutez, écoutez mes paroles, Prêtez l’oreille à ce que je vais dire.
- Me voici prêt à plaider ma cause ; Je sais que j’ai raison.
- Quelqu’un disputera-t-il contre moi ? Alors je me tais, et je veux mourir.
- Seulement, accorde-moi deux choses Et je ne me cacherai pas de loin de ta face :
- Retire ta main de dessus moi, Et que tes terreurs ne me troublent plus.
- Puis appelle, et je répondrai, Ou si je parle, réponds-moi !
- Quel est le nombre de mes iniquités et de mes péchés ? Fais-moi connaître mes transgressions et mes péchés.
- Pourquoi caches-tu ton visage, Et me prends-tu pour ton ennemi ?
- Veux-tu frapper une feuille agitée ? Veux-tu poursuivre une paille desséchée ?
- Pourquoi m’infliger d’amères souffrances, Me punir pour des fautes de jeunesse ?
- Pourquoi mettre mes pieds dans les ceps, Surveiller tous mes mouvements, Tracer une limite à mes pas,
- Quand mon corps tombe en pourriture, Comme un vêtement que dévore la teigne ?