Job 5
vendredi 1er décembre 2006
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Job chapitre 5
- Crie maintenant ! Qui te répondra ? Auquel des saints t’adresseras-tu ?
- L’insensé périt dans sa colère, Le fou meurt dans ses emportements.
- J’ai vu l’insensé prendre racine ; Puis soudain j’ai maudit sa demeure.
- Plus de prospérité pour ses fils ; Ils sont foulés à la porte, et personne qui les délivre !
- Sa moisson est dévorée par des affamés, Qui viennent l’enlever jusque dans les épines, Et ses biens sont engloutis par des hommes altérés.
- Le malheur ne sort pas de la poussière, Et la souffrance ne germe pas du sol ;
- L’homme naît pour souffrir, Comme l’étincelle pour voler.
- Pour moi, j’aurais recours à Dieu, Et c’est à Dieu que j’exposerais ma cause.
- Il fait des choses grandes et insondables, Des merveilles sans nombre ;
- Il répand la pluie sur la terre, Et envoie l’eau sur les campagnes ;
- Il relève les humbles, Et délivre les affligés ;
- Il anéantit les projets des hommes rusés, Et leurs mains ne peuvent les accomplir ;
- Il prend les sages dans leur propre ruse, Et les desseins des hommes artificieux sont renversés :
- Ils rencontrent les ténèbres au milieu du jour, Ils tâtonnent en plein midi comme dans la nuit.
- Ainsi Dieu protège le faible contre leurs menaces, Et le sauve de la main des puissants ;
- Et l’espérance soutient le malheureux, Mais l’iniquité ferme la bouche.
- Heureux l’homme que Dieu châtie ! Ne méprise pas la correction du Tout Puissant.
- Il fait la plaie, et il la bande ; Il blesse, et sa main guérit.
- Six fois il te délivrera de l’angoisse, Et sept fois le mal ne t’atteindra pas.
- Il te sauvera de la mort pendant la famine, Et des coups du glaive pendant la guerre.
- Tu seras à l’abri du fléau de la langue, Tu seras sans crainte quand viendra la dévastation.
- Tu te riras de la dévastation comme de la famine, Et tu n’auras pas à redouter les bêtes de la terre ;
- Car tu feras alliance avec les pierres des champs, Et les bêtes de la terre seront en paix avec toi.
- Tu jouiras du bonheur sous ta tente, Tu retrouveras tes troupeaux au complet,
- Tu verras ta postérité s’accroître, Et tes rejetons se multiplier comme l’herbe des champs.
- Tu entreras au sépulcre dans la vieillesse, Comme on emporte une gerbe en son temps.
- Voilà ce que nous avons reconnu, voilà ce qui est ; A toi d’entendre et de mettre à profit.