Cantique des Cantiques 4
jeudi 30 novembre 2006
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Cantique des Cantiques chapitre 4
- Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes, Derrière ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, Suspendues aux flancs de la montagne de Galaad.
- Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues, Qui remontent de l’abreuvoir ; Toutes portent des jumeaux, Aucune d’elles n’est stérile.
- Tes lèvres sont comme un fil cramoisi, Et ta bouche est charmante ; Ta joue est comme une moitié de grenade, Derrière ton voile.
- Ton cou est comme la tour de David, Bâtie pour être un arsenal ; Mille boucliers y sont suspendus, Tous les boucliers des héros.
- Tes deux seins sont comme deux faons, Comme les jumeaux d’une gazelle, Qui paissent au milieu des lis.
- Avant que le jour se rafraîchisse, Et que les ombres fuient, J’irai à la montagne de la myrrhe Et à la colline de l’encens.
- Tu es toute belle, mon amie, Et il n’y a point en toi de défaut.
- Viens avec moi du Liban, ma fiancée, Viens avec moi du Liban ! Regarde du sommet de l’Amana, Du sommet du Senir et de l’Hermon, Des tanières des lions, Des montagnes des léopards.
- Tu me ravis le coeur, ma soeur, ma fiancée, Tu me ravis le coeur par l’un de tes regards, Par l’un des colliers de ton cou.
- Que de charmes dans ton amour, ma soeur, ma fiancée ! Comme ton amour vaut mieux que le vin, Et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates !
- Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée ; Il y a sous ta langue du miel et du lait, Et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban.
- Tu es un jardin fermé, ma soeur, ma fiancée, Une source fermée, une fontaine scellée.
- Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers, Avec les fruits les plus excellents, Les troënes avec le nard ;
- Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous les arbres qui donnent l’encens ; La myrrhe et l’aloès, Avec tous les principaux aromates ;
- Une fontaine des jardins, Une source d’eaux vives, Des ruisseaux du Liban.
- Lève-toi, aquilon ! viens, autan ! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s’en exhalent ! -Que mon bien-aimé entre dans son jardin, Et qu’il mange de ses fruits excellents ! -