Jean 7
samedi 25 novembre 2006
popularité : 9%
popularité : 9%
Évangile selon Jean chapitre 7
- Après cela, Jésus parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.
- Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles, était proche.
- Et ses frères lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les oeuvres que tu fais.
- Personne n’agit en secret, lorsqu’il désire paraître : si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde.
- Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui.
- Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt.
- Le monde ne peut vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses oeuvres sont mauvaises.
- Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n’y monte point, parce que mon temps n’est pas encore accompli.
- Après leur avoir dit cela, il resta en Galilée.
- Lorsque ses frères furent montés à la fête, il y monta aussi lui-même, non publiquement, mais comme en secret.
- Les Juifs le cherchaient pendant la fête, et disaient : Où est-il ?
- Il y avait dans la foule grande rumeur à son sujet. Les uns disaient : C’est un homme de bien. D’autres disaient : Non, il égare la multitude.
- Personne, toutefois, ne parlait librement de lui, par crainte des Juifs.
- Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple. Et il enseignait.
- Les Juifs s’étonnaient, disant : Comment connaît-il les Écritures, lui qui n’a point étudié ?
- Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé.
- Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.
- Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui.
- Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? Et nul de vous n’observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ?
- La foule répondit : Tu as un démon. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir ?
- Jésus leur répondit : J’ai fait une oeuvre, et vous en êtes tous étonnés.
- Moïse vous a donné la circoncision, -non qu’elle vienne de Moïse, car elle vient des patriarches, -et vous circoncisez un homme le jour du sabbat.
- Si un homme reçoit la circoncision le jour du sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez-vous contre moi de ce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ?
- Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice.
- Quelques habitants de Jérusalem disaient : N’est-ce pas là celui qu’ils cherchent à faire mourir ?
- Et voici, il parle librement, et ils ne lui disent rien ! Est-ce que vraiment les chefs auraient reconnu qu’il est le Christ ?
- Cependant celui-ci, nous savons d’où il est ; mais le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est.
- Et Jésus, enseignant dans le temple, s’écria : Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis ! Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m’a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas.
- Moi, je le connais ; car je viens de lui, et c’est lui qui m’a envoyé.
- Ils cherchaient donc à se saisir de lui, et personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue.
- Plusieurs parmi la foule crurent en lui, et ils disaient : Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en a fait celui-ci ?
- Les pharisiens entendirent la foule murmurant de lui ces choses. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens envoyèrent des huissiers pour le saisir.
- Jésus dit : Je suis encore avec vous pour un peu de temps, puis je m’en vais vers celui qui m’a envoyé.
- Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai.
- Sur quoi les Juifs dirent entre eux : Où ira-t-il, que nous ne le trouvions pas ? Ira-t-il parmi ceux qui sont dispersés chez les Grecs, et enseignera-t-il les Grecs ?
- Que signifie cette parole qu’il a dite : Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai ?
- Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.
- Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.
- Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.
- Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète.
- D’autres disaient : C’est le Christ. Et d’autres disaient : Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ?
- L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la postérité de David, et du village de Bethléhem, où était David, que le Christ doit venir ?
- Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule.
- Quelques-uns d’entre eux voulaient le saisir, mais personne ne mit la main sur lui.
- Ainsi les huissiers retournèrent vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens. Et ceux-ci leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ?
- Les huissiers répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme.
- Les pharisiens leur répliquèrent : Est-ce que vous aussi, vous avez été séduits ?
- Y a-t-il quelqu’un des chefs ou des pharisiens qui ait cru en lui ?
- Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits !
- Nicodème, qui était venu de nuit vers Jésus, et qui était l’un d’entre eux, leur dit :
- Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a fait ?
- Ils lui répondirent : Es-tu aussi Galiléen ? Examine, et tu verras que de la Galilée il ne sort point de prophète.
- Et chacun s’en retourna dans sa maison.