Jean 5
vendredi 24 novembre 2006
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Évangile selon Jean chapitre 5
- Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem.
- Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques.
- Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau ;
- car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau ; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie.
- Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans.
- Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ?
- Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi.
- Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche.
- Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son lit, et marcha.
- C’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : C’est le sabbat ; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit.
- Il leur répondit : Celui qui m’a guéri m’a dit : Prends ton lit, et marche.
- Ils lui demandèrent : Qui est l’homme qui t’a dit : Prends ton lit, et marche ?
- Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était ; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu.
- Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire.
- Cet homme s’en alla, et annonça aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.
- C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu’il faisait ces choses le jour du sabbat.
- Mais Jésus leur répondit : Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis.
- A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu.
- Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.
- Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait ; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement.
- Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.
- Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils,
- afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.
- En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
- En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu ; et ceux qui l’auront entendue vivront.
- Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même.
- Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est Fils de l’homme.
- Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront.
- Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.
- Je ne puis rien faire de moi-même : selon que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.
- Si c’est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai.
- Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai.
- Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
- Pour moi ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage ; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.
- Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.
- Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les oeuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces oeuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé.
- Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face,
- et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé.
- Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi.
- Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
- Je ne tire pas ma gloire des hommes.
- Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu.
- Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
- Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ?
- Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
- Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi.
- Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ?