Luc 23
vendredi 24 novembre 2006
popularité : 17%
popularité : 17%
Évangile selon Luc chapitre 23
- Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate.
- Ils se mirent à l’accuser, disant : Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi.
- Pilate l’interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
- Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule : Je ne trouve rien de coupable en cet homme.
- Mais ils insistèrent, et dirent : Il soulève le peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu’ici.
- Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen ;
- et, ayant appris qu’il était de la juridiction d’Hérode, il le renvoya à Hérode, qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là.
- Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie ; car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce qu’il avait entendu dire de lui, et il espérait qu’il le verrait faire quelque miracle.
- Il lui adressa beaucoup de questions ; mais Jésus ne lui répondit rien.
- Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là, et l’accusaient avec violence.
- Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris ; et, après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un habit éclatant, il le renvoya à Pilate.
- Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant.
- Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple, leur dit :
- Vous m’avez amené cet homme comme excitant le peuple à la révolte. Et voici, je l’ai interrogé devant vous, et je ne l’ai trouvé coupable d’aucune des choses dont vous l’accusez ;
- Hérode non plus, car il nous l’a renvoyé, et voici, cet homme n’a rien fait qui soit digne de mort.
- Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges.
- A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier.
- Ils s’écrièrent tous ensemble : Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas.
- Cet homme avait été mis en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre.
- Pilate leur parla de nouveau, dans l’intention de relâcher Jésus.
- Et ils crièrent : Crucifie, crucifie-le !
- Pilate leur dit pour la troisième fois : Quel mal a-t-il fait ? Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges.
- Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu’il fût crucifié. Et leurs cris l’emportèrent :
- Pilate prononça que ce qu’ils demandaient serait fait.
- Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu’ils réclamaient ; et il livra Jésus à leur volonté.
- Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu’il la porte derrière Jésus.
- Il était suivi d’une grande multitude des gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui.
- Jésus se tourna vers elles, et dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ; mais pleurez sur vous et sur vos enfants.
- Car voici, des jours viendront où l’on dira : Heureuses les stériles, heureuses les entrailles qui n’ont point enfanté, et les mamelles qui n’ont point allaité !
- Alors ils se mettront à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! Et aux collines : Couvrez-nous !
- Car, si l’on fait ces choses au bois vert, qu’arrivera-t-il au bois sec ?
- On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à mort avec Jésus.
- Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche.
- Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort.
- Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant : Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu !
- Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant et lui présentant du vinaigre,
- ils disaient : Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !
- Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est le roi des Juifs.
- L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous !
- Mais l’autre le reprenait, et disait : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ?
- Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal.
- Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.
- Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
- Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure.
- Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu.
- Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira.
- Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit : Certainement, cet homme était juste.
- Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle, après avoir vu ce qui était arrivé, s’en retournèrent, se frappant la poitrine.
- Tous ceux de la connaissance de Jésus, et les femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient dans l’éloignement et regardaient ce qui se passait.
- Il y avait un conseiller, nommé Joseph, homme bon et juste,
- qui n’avait point participé à la décision et aux actes des autres ; il était d’Arimathée, ville des Juifs, et il attendait le royaume de Dieu.
- Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus.
- Il le descendit de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis.
- C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer.
- Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé,
- et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi.
Commentaires forum ferme