Luc 20
vendredi 24 novembre 2006
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Évangile selon Luc chapitre 20
- Un de ces jours-là, comme Jésus enseignait le peuple dans le temple et qu’il annonçait la bonne nouvelle, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, survinrent,
- et lui dirent : Dis-nous, par quelle autorité fais-tu ces choses, ou qui est celui qui t’a donné cette autorité ?
- Il leur répondit : Je vous adresserai aussi une question.
- Dites-moi, le baptême de Jean venait-il du ciel, ou des hommes ?
- Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux : Si nous répondons : Du ciel, il dira : Pourquoi n’avez-vous pas cru en lui ?
- Et si nous répondons : Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète.
- Alors ils répondirent qu’ils ne savaient d’où il venait.
- Et Jésus leur dit : Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses.
- Il se mit ensuite à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, l’afferma à des vignerons, et quitta pour longtemps le pays.
- Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour qu’ils lui donnent une part du produit de la vigne. Les vignerons le battirent, et le renvoyèrent à vide.
- Il envoya encore un autre serviteur ; ils le battirent, l’outragèrent, et le renvoyèrent à vide.
- Il en envoya encore un troisième ; ils le blessèrent, et le chassèrent.
- Le maître de la vigne dit : Que ferai-je ? J’enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être auront-ils pour lui du respect.
- Mais, quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux, et dirent : Voici l’héritier ; tuons-le, afin que l’héritage soit à nous.
- Et ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Maintenant, que leur fera le maître de la vigne ?
- Il viendra, fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. Lorsqu’ils eurent entendu cela, ils dirent : A Dieu ne plaise !
- Mais, jetant les regards sur eux, Jésus dit : Que signifie donc ce qui est écrit : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle ?
- Quiconque tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé.
- Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à mettre la main sur lui à l’heure même, mais ils craignirent le peuple. Ils avaient compris que c’était pour eux que Jésus avait dit cette parabole.
- Ils se mirent à observer Jésus ; et ils envoyèrent des gens qui feignaient d’être justes, pour lui tendre des pièges et saisir de lui quelque parole, afin de le livrer au magistrat et à l’autorité du gouverneur.
- Ces gens lui posèrent cette question : Maître, nous savons que tu parles et enseignes droitement, et que tu ne regardes pas à l’apparence, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité.
- Nous est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ?
- Jésus, apercevant leur ruse, leur répondit : Montrez-moi un denier.
- De qui porte-t-il l’effigie et l’inscription ? De César, répondirent-ils.
- Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
- Ils ne purent rien reprendre dans ses paroles devant le peuple ; mais, étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.
- Quelques-uns des sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, s’approchèrent, et posèrent à Jésus cette question :
- Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si le frère de quelqu’un meurt, ayant une femme sans avoir d’enfants, son frère épousera la femme, et suscitera une postérité à son frère.
- Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans enfants.
- Le second et le troisième épousèrent la veuve ;
- il en fut de même des sept, qui moururent sans laisser d’enfants.
- Enfin, la femme mourut aussi.
- A la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle donc la femme ? Car les sept l’ont eue pour femme.
- Jésus leur répondit : Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris ;
- mais ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris.
- Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection.
- Que les morts ressuscitent, c’est ce que Moïse a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob.
- Or, Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants.
- Quelques-uns des scribes, prenant la parole, dirent : Maître, tu as bien parlé.
- Et ils n’osaient plus lui faire aucune question.
- Jésus leur dit : Comment dit-on que le Christ est fils de David ?
- David lui-même dit dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite,
- Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
- David donc l’appelle Seigneur ; comment est-il son fils ?
- Tandis que tout le peuple l’écoutait, il dit à ses disciples :
- Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques ; qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ;
- qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour l’apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.