Luc 18
vendredi 24 novembre 2006
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Évangile selon Luc chapitre 18
- Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher.
- Il dit : Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n’avait d’égard pour personne.
- Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire : Fais-moi justice de ma partie adverse.
- Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu et que je n’aie d’égard pour personne,
- néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, afin qu’elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête.
- Le Seigneur ajouta : Entendez ce que dit le juge inique.
- Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard ?
- Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?
- Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres :
- Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était pharisien, et l’autre publicain.
- Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ;
- je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.
- Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.
- Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé.
- On lui amena aussi les petits enfants, afin qu’il les touchât. Mais les disciples, voyant cela, reprenaient ceux qui les amenaient.
- Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.
- Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point.
- Un chef interrogea Jésus, et dit : Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?
- Jésus lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul.
- Tu connais les commandements : Tu ne commettras point d’adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère.
- J’ai, dit-il, observé toutes ces choses dès ma jeunesse.
- Jésus, ayant entendu cela, lui dit : Il te manque encore une chose : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis, viens, et suis-moi.
- Lorsqu’il entendit ces paroles, il devint tout triste ; car il était très riche.
- Jésus, voyant qu’il était devenu tout triste, dit : Qu’il est difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu !
- Car il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.
- Ceux qui l’écoutaient dirent : Et qui peut être sauvé ?
- Jésus répondit : Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.
- Pierre dit alors : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi.
- Et Jésus leur dit : Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause du royaume de Dieu, sa maison, ou sa femme, ou ses frères, ou ses parents, ou ses enfants,
- ne reçoive beaucoup plus dans ce siècle-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.
- Jésus prit les douze auprès de lui, et leur dit : Voici, nous montons à Jérusalem, et tout ce qui a été écrit par les prophètes au sujet du Fils de l’homme s’accomplira.
- Car il sera livré aux païens ; on se moquera de lui, on l’outragera, on crachera sur lui,
- et, après l’avoir battu de verges, on le fera mourir ; et le troisième jour il ressuscitera.
- Mais ils ne comprirent rien à cela ; c’était pour eux un langage caché, des paroles dont ils ne saisissaient pas le sens.
- Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle était assis au bord du chemin, et mendiait.
- Entendant la foule passer, il demanda ce que c’était.
- On lui dit : C’est Jésus de Nazareth qui passe.
- Et il cria : Jésus, Fils de David, aie pitié de moi !
- Ceux qui marchaient devant le reprenaient, pour le faire taire ; mais il criait beaucoup plus fort : Fils de David, aie pitié de moi !
- Jésus, s’étant arrêté, ordonna qu’on le lui amène ; et, quand il se fut approché,
- il lui demanda : Que veux-tu que je te fasse ? Il répondit : Seigneur, que je recouvre la vue.
- Et Jésus lui dit : Recouvre la vue ; ta foi t’a sauvé.
- A l’instant il recouvra la vue, et suivit Jésus, en glorifiant Dieu. Tout le peuple, voyant cela, loua Dieu.