Luc 15
vendredi 24 novembre 2006
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Évangile selon Luc chapitre 15
- Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s’approchaient de Jésus pour l’entendre.
- Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux.
- Mais il leur dit cette parabole :
- Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
- Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules,
- et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
- De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.
- Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu’elle en perde une, n’allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la retrouve ?
- Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue.
- De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.
- Il dit encore : Un homme avait deux fils.
- Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien.
- Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.
- Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
- Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux.
- Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.
- Étant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
- Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi,
- je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.
- Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.
- Le fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
- Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.
- Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ;
- car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.
- Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.
- Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était.
- Ce serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras.
- Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d’entrer.
- Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.
- Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras !
- Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ;
- mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé.