Luc 14
vendredi 24 novembre 2006
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Évangile selon Luc chapitre 14
- Jésus étant entré, un jour de sabbat, dans la maison de l’un des chefs des pharisiens, pour prendre un repas, les pharisiens l’observaient.
- Et voici, un homme hydropique était devant lui.
- Jésus prit la parole, et dit aux docteurs de la loi et aux pharisiens : Est-il permis, ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ?
- Ils gardèrent le silence. Alors Jésus avança la main sur cet homme, le guérit, et le renvoya.
- Puis il leur dit : Lequel de vous, si son fils ou son boeuf tombe dans un puits, ne l’en retirera pas aussitôt, le jour du sabbat ?
- Et ils ne purent rien répondre à cela.
- Il adressa ensuite une parabole aux conviés, en voyant qu’ils choisissaient les premières places ; et il leur dit :
- Lorsque tu seras invité par quelqu’un à des noces, ne te mets pas à la première place, de peur qu’il n’y ait parmi les invités une personne plus considérable que toi,
- et que celui qui vous a invités l’un et l’autre ne vienne te dire : Cède la place à cette personne-là. Tu aurais alors la honte d’aller occuper la dernière place.
- Mais, lorsque tu seras invité, va te mettre à la dernière place, afin que, quand celui qui t’a invité viendra, il te dise : Mon ami, monte plus haut. Alors cela te fera honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi.
- Car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé.
- Il dit aussi à celui qui l’avait invité : Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu’ils ne t’invitent à leur tour et qu’on ne te rende la pareille.
- Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles.
- Et tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te rendre la pareille ; car elle te sera rendue à la résurrection des justes.
- Un de ceux qui étaient à table, après avoir entendu ces paroles, dit à Jésus : Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu !
- Et Jésus lui répondit : Un homme donna un grand souper, et il invita beaucoup de gens.
- A l’heure du souper, il envoya son serviteur dire aux conviés : Venez, car tout est déjà prêt.
- Mais tous unanimement se mirent à s’excuser. Le premier lui dit : J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; excuse-moi, je te prie.
- Un autre dit : J’ai acheté cinq paires de boeufs, et je vais les essayer ; excuse-moi, je te prie.
- Un autre dit : Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne puis aller.
- Le serviteur, de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison irrité dit à son serviteur : Va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux.
- Le serviteur dit : Maître, ce que tu as ordonné a été fait, et il y a encore de la place.
- Et le maître dit au serviteur : Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer, afin que ma maison soit remplie.
- Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon souper.
- De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit :
- Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple.
- Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suis pas, ne peut être mon disciple.
- Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer,
- de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler,
- en disant : Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever ?
- Ou quel roi, s’il va faire la guerre à un autre roi, ne s’assied d’abord pour examiner s’il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l’attaquer avec vingt mille ?
- S’il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix.
- Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple.
- Le sel est une bonne chose ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi l’assaisonnera-t-on ?
- Il n’est bon ni pour la terre, ni pour le fumier ; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.