Actes 23
vendredi 24 novembre 2006
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Actes des Apôtres chapitre 23
- Paul, les regards fixés sur le sanhédrin, dit : Hommes frères, c’est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu...
- Le souverain sacrificateur Ananias ordonna à ceux qui étaient près de lui de le frapper sur la bouche.
- Alors Paul lui dit : Dieu te frappera, muraille blanchie ! Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu’on me frappe !
- Ceux qui étaient près de lui dirent : Tu insultes le souverain sacrificateur de Dieu !
- Et Paul dit : Je ne savais pas, frères, que ce fût le souverain sacrificateur ; car il est écrit : Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple.
- Paul, sachant qu’une partie de l’assemblée était composée de sadducéens et l’autre de pharisiens, s’écria dans le sanhédrin : Hommes frères, je suis pharisien, fils de pharisien ; c’est à cause de l’espérance et de la résurrection des morts que je suis mis en jugement.
- Quand il eut dit cela, il s’éleva une discussion entre les pharisiens et les sadducéens, et l’assemblée se divisa.
- Car les sadducéens disent qu’il n’y a point de résurrection, et qu’il n’existe ni ange ni esprit, tandis que les pharisiens affirment les deux choses.
- Il y eut une grande clameur, et quelques scribes du parti des pharisiens, s’étant levés, engagèrent un vif débat, et dirent : Nous ne trouvons aucun mal en cet homme ; peut-être un esprit ou un ange lui a-t-il parlé.
- Comme la discorde allait croissant, le tribun craignant que Paul ne fût mis en pièces par ces gens, fit descendre les soldats pour l’enlever du milieu d’eux et le conduire à la forteresse.
- La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul, et dit : Prends courage ; car, de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome.
- Quand le jour fut venu, les Juifs formèrent un complot, et firent des imprécations contre eux-mêmes, en disant qu’ils s’abstiendraient de manger et de boire jusqu’à ce qu’ils eussent tué Paul.
- Ceux qui formèrent ce complot étaient plus de quarante,
- et ils allèrent trouver les principaux sacrificateurs et les anciens, auxquels ils dirent : Nous nous sommes engagés, avec des imprécations contre nous-mêmes, à ne rien manger jusqu’à ce que nous ayons tué Paul.
- Vous donc, maintenant, adressez-vous avec le sanhédrin au tribun, pour qu’il l’amène devant vous, comme si vous vouliez examiner sa cause plus exactement ; et nous, avant qu’il approche, nous sommes prêts à le tuer.
- Le fils de la soeur de Paul, ayant eu connaissance du guet-apens, alla dans la forteresse en informer Paul.
- Paul appela l’un des centeniers, et dit : Mène ce jeune homme vers le tribun, car il a quelque chose à lui rapporter.
- Le centenier prit le jeune homme avec lui, le conduisit vers le tribun, et dit : Le prisonnier Paul m’a appelé, et il m’a prié de t’amener ce jeune homme, qui a quelque chose à te dire.
- Le tribun, prenant le jeune homme par la main, et se retirant à l’écart, lui demanda : Qu’as-tu à m’annoncer ?
- Il répondit : Les Juifs sont convenus de te prier d’amener Paul demain devant le sanhédrin, comme si tu devais t’enquérir de lui plus exactement.
- Ne les écoute pas, car plus de quarante d’entre eux lui dressent un guet-apens, et se sont engagés, avec des imprécations contre eux-mêmes, à ne rien manger ni boire jusqu’à ce qu’ils l’aient tué ; maintenant ils sont prêts, et n’attendent que ton consentement.
- Le tribun renvoya le jeune homme, après lui avoir recommandé de ne parler à personne de ce rapport qu’il lui avait fait.
- Ensuite il appela deux des centeniers, et dit : Tenez prêts, dès la troisième heure de la nuit, deux cents soldats, soixante-dix cavaliers et deux cents archers, pour aller jusqu’à Césarée.
- Qu’il y ait aussi des montures pour Paul, afin qu’on le mène sain et sauf au gouverneur Félix.
- Il écrivit une lettre ainsi conçue :
- Claude Lysias au très excellent gouverneur Félix, salut !
- Cet homme, dont les Juifs s’étaient saisis, allait être tué par eux, lorsque je survins avec des soldats et le leur enlevai, ayant appris qu’il était Romain.
- Voulant connaître le motif pour lequel ils l’accusaient, je l’amenai devant leur sanhédrin.
- J’ai trouvé qu’il était accusé au sujet de questions relatives à leur loi, mais qu’il n’avait commis aucun crime qui mérite la mort ou la prison.
- Informé que les Juifs lui dressaient des embûches, je te l’ai aussitôt envoyé, en faisant savoir à ses accusateurs qu’ils eussent à s’adresser eux-mêmes à toi. Adieu.
- Les soldats, selon l’ordre qu’ils avaient reçu, prirent Paul, et le conduisirent pendant la nuit jusqu’à Antipatris.
- Le lendemain, laissant les cavaliers poursuivre la route avec lui, ils retournèrent à la forteresse.
- Arrivés à Césarée, les cavaliers remirent la lettre au gouverneur, et lui présentèrent Paul.
- Le gouverneur, après avoir lu la lettre, demanda de quelle province était Paul. Ayant appris qu’il était de la Cilicie :
- Je t’entendrai, dit-il, quand tes accusateurs seront venus. Et il ordonna qu’on le gardât dans le prétoire d’Hérode.