Matthieu 22
jeudi 23 novembre 2006
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Évangile selon Matthieu chapitre 22
- Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en parabole, et il dit :
- Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils.
- Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces ; mais ils ne voulurent pas venir.
- Il envoya encore d’autres serviteurs, en disant : Dites aux conviés : Voici, j’ai préparé mon festin ; mes boeufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces.
- Mais, sans s’inquiéter de l’invitation, ils s’en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic ;
- et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent.
- Le roi fut irrité ; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville.
- Alors il dit à ses serviteurs : Les noces sont prêtes ; mais les conviés n’en étaient pas dignes.
- Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez.
- Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives.
- Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’avait pas revêtu un habit de noces.
- Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée.
- Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
- Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.
- Alors les pharisiens allèrent se consulter sur les moyens de surprendre Jésus par ses propres paroles.
- Ils envoyèrent auprès de lui leurs disciples avec les hérodiens, qui dirent : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité, sans t’inquiéter de personne, car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes.
- Dis-nous donc ce qu’il t’en semble : est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ?
- Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit : Pourquoi me tentez-vous, hypocrites ?
- Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie le tribut. Et ils lui présentèrent un denier.
- Il leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ?
- De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
- Étonnés de ce qu’ils entendaient, ils le quittèrent, et s’en allèrent.
- Le même jour, les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent cette question :
- Maître, Moïse a dit : Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère.
- Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier se maria, et mourut ; et, comme il n’avait pas d’enfants, il laissa sa femme à son frère.
- Il en fut de même du second, puis du troisième, jusqu’au septième.
- Après eux tous, la femme mourut aussi.
- A la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme ? Car tous l’ont eue.
- Jésus leur répondit : Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu.
- Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel.
- Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit :
- Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants.
- La foule, qui écoutait, fut frappée de l’enseignement de Jésus.
- Les pharisiens, ayant appris qu’il avait réduit au silence les sadducéens, se rassemblèrent,
- et l’un d’eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l’éprouver :
- Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ?
- Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.
- C’est le premier et le plus grand commandement.
- Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
- De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.
- Comme les pharisiens étaient assemblés, Jésus les interrogea,
- en disant : Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David.
- Et Jésus leur dit : Comment donc David, animé par l’Esprit, l’appelle-t-il Seigneur, lorsqu’il dit :
- Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ?
- Si donc David l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ?
- Nul ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n’osa plus lui proposer des questions.