1 Corinthiens 15
mardi 21 novembre 2006
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Première Épître de Paul aux Corinthiens chapitre 15
- Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré,
- et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain.
- Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ;
- qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ;
- et qu’il est apparu à Céphas, puis aux douze.
- Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts.
- Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.
- Après eux tous, il m’est aussi apparu à moi, comme à l’avorton ;
- car je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu.
- Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi.
- Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c’est ce que vous avez cru.
- Or, si l’on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’y a point de résurrection des morts ?
- S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité.
- Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.
- Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l’égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu’il a ressuscité Christ, tandis qu’il ne l’aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent point.
- Car si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus n’est pas ressuscité.
- Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés,
- et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus.
- Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
- Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts.
- Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts.
- Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ,
- mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement.
- Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance.
- Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds.
- Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort.
- Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu’il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté.
- Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.
- Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts ? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux ?
- Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril ?
- Chaque jour je suis exposé à la mort, je l’atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le sujet, en Jésus-Christ notre Seigneur.
- Si c’est dans des vues humaines que j’ai combattu contre les bêtes à Éphèse, quel avantage m’en revient-il ? Si les morts ne ressuscitent pas, Mangeons et buvons, car demain nous mourrons.
- Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs.
- Revenez à vous-mêmes, comme il est convenable, et ne péchez point ; car quelques-uns ne connaissent pas Dieu, je le dis à votre honte.
- Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils ?
- Insensé ! ce que tu sèmes ne reprend point vie, s’il ne meurt.
- Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps qui naîtra ; c’est un simple grain, de blé peut-être, ou de quelque autre semence ;
- puis Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre.
- Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, autre celle des quadrupèdes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons.
- Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; mais autre est l’éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres.
- Autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles ; même une étoile diffère en éclat d’une autre étoile.
- Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible ; il ressuscite incorruptible ;
- il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ;
- il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel.
- C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.
- Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est animal ; ce qui est spirituel vient ensuite.
- Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre ; le second homme est du ciel.
- Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres ; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes.
- Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste.
- Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité.
- Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés,
- en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.
- Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité.
- Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire.
- O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ?
- L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi.
- Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !
- Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur.