1 Corinthiens 10
mardi 21 novembre 2006
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Première Épître de Paul aux Corinthiens chapitre 10
- Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer,
- qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer,
- qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel,
- et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ.
- Mais la plupart d’entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert.
- Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu.
- Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d’eux, selon qu’il est écrit : Le peuple s’assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir.
- Ne nous livrons point à l’impudicité, comme quelques-uns d’eux s’y livrèrent, de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour.
- Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par les serpents.
- Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par l’exterminateur.
- Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles.
- Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber !
- Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter.
- C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie.
- Je parle comme à des hommes intelligents ; jugez vous-mêmes de ce que je dis.
- La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ?
- Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain.
- Voyez les Israélites selon la chair : ceux qui mangent les victimes ne sont-ils pas en communion avec l’autel ?
- Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement.
- Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
- Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons.
- Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ?
- Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout n’édifie pas.
- Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui.
- Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience ;
- car la terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle renferme.
- Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience.
- Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice ! n’en mangez pas, à cause de celui qui a donné l’avertissement, et à cause de la conscience.
- Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de l’autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une conscience étrangère ?
- Si je mange avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé au sujet d’une chose dont je rends grâces ?
- Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.
- Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l’Église de Dieu,
- de la même manière que moi aussi je m’efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu’ils soient sauvés.