Marc chapitre 9
vendredi 17 novembre 2006
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- Il leur dit encore : Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu’ils n’aient vu le royaume de Dieu venir avec puissance.
- Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ;
- ses vêtements devinrent resplendissants, et d’une telle blancheur qu’il n’est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi.
- Élie et Moïse leur apparurent, s’entretenant avec Jésus.
- Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Rabbi, il est bon que nous soyons ici ; dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie.
- Car il ne savait que dire, l’effroi les ayant saisis.
- Une nuée vint les couvrir, et de la nuée sortit une voix : Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le !
- Aussitôt les disciples regardèrent tout autour, et ils ne virent que Jésus seul avec eux.
- Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur recommanda de ne dire à personne ce qu’ils avaient vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme fût ressuscité des morts.
- Ils retinrent cette parole, se demandant entre eux ce que c’est que ressusciter des morts.
- Les disciples lui firent cette question : Pourquoi les scribes disent-ils qu’il faut qu’Élie vienne premièrement ?
- Il leur répondit : Élie viendra premièrement, et rétablira toutes choses. Et pourquoi est-il écrit du Fils de l’homme qu’il doit souffrir beaucoup et être méprisé ?
- Mais je vous dis qu’Élie est venu, et qu’ils l’ont traité comme ils ont voulu, selon qu’il est écrit de lui.
- Lorsqu’ils furent arrivés près des disciples, ils virent autour d’eux une grande foule, et des scribes qui discutaient avec eux.
- Dès que la foule vit Jésus, elle fut surprise, et accourut pour le saluer.
- Il leur demanda : Sur quoi discutez-vous avec eux ?
- Et un homme de la foule lui répondit : Maître, j’ai amené auprès de toi mon fils, qui est possédé d’un esprit muet.
- En quelque lieu qu’il le saisisse, il le jette par terre ; l’enfant écume, grince des dents, et devient tout raide. J’ai prié tes disciples de chasser l’esprit, et ils n’ont pas pu.
- Race incrédule, leur dit Jésus, jusques à quand serai-je avec vous ? jusques à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi. On le lui amena.
- Et aussitôt que l’enfant vit Jésus, l’esprit l’agita avec violence ; il tomba par terre, et se roulait en écumant.
- Jésus demanda au père : Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? Depuis son enfance, répondit-il.
- Et souvent l’esprit l’a jeté dans le feu et dans l’eau pour le faire périr. Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous.
- Jésus lui dit : Si tu peux !... Tout est possible à celui qui croit.
- Aussitôt le père de l’enfant s’écria : Je crois ! viens au secours de mon incrédulité !
- Jésus, voyant accourir la foule, menaça l’esprit impur, et lui dit : Esprit muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant, et n’y rentre plus.
- Et il sortit, en poussant des cris, et en l’agitant avec une grande violence. L’enfant devint comme mort, de sorte que plusieurs disaient qu’il était mort.
- Mais Jésus, l’ayant pris par la main, le fit lever. Et il se tint debout.
- Quand Jésus fut entré dans la maison, ses disciples lui demandèrent en particulier : Pourquoi n’avons-nous pu chasser cet esprit ?
- Il leur dit : Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière.
- Ils partirent de là, et traversèrent la Galilée. Jésus ne voulait pas qu’on le sût.
- Car il enseignait ses disciples, et il leur dit : Le Fils de l’homme sera livré entre les mains des hommes ; ils le feront mourir, et, trois jours après qu’il aura été mis à mort, il ressuscitera.
- Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, et ils craignaient de l’interroger.
- Ils arrivèrent à Capernaüm. Lorsqu’il fut dans la maison, Jésus leur demanda : De quoi discutiez-vous en chemin ?
- Mais ils gardèrent le silence, car en chemin ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
- Alors il s’assit, appela les douze, et leur dit : Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous.
- Et il prit un petit enfant, le plaça au milieu d’eux, et l’ayant pris dans ses bras, il leur dit :
- Quiconque reçoit en mon nom un de ces petits enfants me reçoit moi-même ; et quiconque me reçoit, reçoit non pas moi, mais celui qui m’a envoyé.
- Jean lui dit : Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en ton nom ; et nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suit pas.
- Ne l’en empêchez pas, répondit Jésus, car il n’est personne qui, faisant un miracle en mon nom, puisse aussitôt après parler mal de moi.
- Qui n’est pas contre nous est pour nous.
- Et quiconque vous donnera à boire un verre d’eau en mon nom, parce que vous appartenez à Christ, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense.
- Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît au cou une grosse meule de moulin, et qu’on le jetât dans la mer.
- Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la ; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie,
- que d’avoir les deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point.
- Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le ; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie,
- que d’avoir les deux pieds et d’être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point.
- Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le ; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n’ayant qu’un oeil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne,
- où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point.
- Car tout homme sera salé de feu.
- Le sel est une bonne chose ; mais si le sel devient sans saveur, avec quoi l’assaisonnerez-vous ?
- Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix les uns avec les autres.