Ésaïe 58

mardi 21 mars 2006
par  Guy Aguirre
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Pour aborder cette étude, nous vous recommandons de lire en entier le chapitre 58 du livre d’Ésaïe.

Nous constatons au fil des jours qui passent, la gravité de la situation dans le monde, et aussi autour de nous, les leaders politiques qui de lieu en lieu présentent leurs programmes aux foules en attente.

Nous croyons que Dieu, au vu de ce déclin, appelle ses enfants à passer à l’action, action qui consiste à appliquer sans tarder, dans le lieu où ils habitent et dans le secteur qui est le leur (commune, village, hameau) le programme de Notre Père céleste.

C’est pourquoi dans ces temps actuels, il nous faut méditer sérieusement le chapitre 58 d’Ésaïe, et voir s’il n’est pas temps d’abandonner nos formules et nos rites d’humiliations, nos lamentations, pour entrer dans le vrai « jeûne » qui plaît au Seigneur, et dont les grandes lignes sont les suivantes :
- rompre les chaînes injustes,
- dénouer les liens de la servitude,
- renvoyer libres les opprimés,
- briser toute espèce de joug,
- partager son pain avec l’affamé,
- recueillir chez soi les malheureux sans asile,
- couvrir celui qui est nu,
- ne pas se détourner de son semblable,
- bannir chez soi toute oppression, les gestes menaçants, les propos injurieux, les paroles vaines,
- s’abstenir de donner à nos affaires la première place,
- ne plus nous livrer à nos penchants, ni suivre nos voies,
- ne plus poursuivre nos intérêts et ne plus en faire le sujet de nos discours et de nos entretiens.

Si nous nous tenons devant Dieu, Il ne tardera pas à nous montrer Lui-même, par son Esprit ce que nous devons faire et également - et surtout - ce que nous ne devons pas faire, parce qu’absorbés par les affaires de notre Père.

Lui seul nous conduira à ôter du milieu de nous tout ce qui n’est pas conforme à Ses gestes, Ses sentiments et à Ses paroles. C’est à partir de ce moment-là que nous pourrons passer à l’action, vers ce monde qui verra que nous appartenons à Dieu, et que ce que nous dirons et ferons n’est pas une très grande idée qui a vécu, ou une théorie aujourd’hui dépassée, mais une force toujours jeune et pleine de bons fruits, une vie qui est une puissance, un amour, un exemple, la vie de Jésus-Christ manifestée dans notre chair mortelle !

Renonçons à nous-mêmes, acceptons de mettre en pratique ce programme par la puissance de Christ en nous. Le Seigneur promet les bénédictions suivantes :
- Une vie de lumière dans les ténèbres.
- Son soutient quand nous souffrons.
- La justice ouvrant nos pas.
- La gloire de l’Eternel fermant notre marche.
- La réponse a nos prières.
- Le bienfait de sa présence.
- Une direction continuelle et sure.
- Une âme rassasiée.
- Une vigueur renouvelée.
- Un rafraîchissement complet.
- Une œuvre constructive et dynamique.

Si nous faisons dans ces moments difficiles et mauvais, le vrai jeûne de l’Eternel, nous ferons l’expérience de la fidélité de notre Dieu. Lisons dans le livre des Nombres, chapitre 23 verset 19 (Balaam, Balak roi de Moab).

Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’Il a dit, ne le ferait-Il pas ? Ce qu’Il a déclaré, ne l’exécutera-t-Il pas ?


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