Samuel BOLA ABIA KODJO

jeudi 23 février 2006
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Samuel Bola est un des étudiants de l’Institut Biblique et Pastoral Baptiste d’Algrange. Il étudie en vue de devenir pasteur et retourner ensuite au Togo où l’attend sa famille. Samuel est marié et a une fille de 11 ans.

Nous souhaitons que son témoignage bouleversant vous encourage.

Un début de vie difficile

Je suis né le 13 Janvier 1972 à Accra au Ghana dans une famille polygame et idolâtre. Juste à ma naissance, ma mère est décédée. C’est ainsi que mon papa a décidé de rentrer au pays avec toute sa famille au Togo. A l’âge de deux ans mon grand-père BOLA a décidé de me prendre. J’étais le 18ème enfant de la famille. A l’âge de presque 5 ans, mon papa mourait et c’est mon grand-père qui m’a élevé jusqu’à l’âge 7 ou 8 ans quand lui aussi est mort. Je me suis retrouvé seul sans parents. A cet âge déjà ma vie était troublée à cause de l’isolement. J’étais désorienté très tôt. Étant encore petit, je fus désigné comme le responsable de la famille, surtout dans le domaine de l’idolâtrie. Je le faisais à contre-coeur et je n’avais pas le choix. C’est ainsi qu’à l’âge de 10 ans j’ai décidé de quitter la maison pour me rendre dans le centre du pays et continuer mes études.

Une petite voix

Un jour j’ai croisé un ami de mon village qui était déjà chrétien et qui m’a parlé de Jésus. Il n’a pas pu me convaincre. Je menais ma vie comme bon me semblait, dans toute sorte de péché et surtout l’alcoolisme. J’étais vraiment lié dedans. Un jour je marchais seul sur la route et j’ai entendu une voix qui me disait : "Il faut que tu appartiennes à une communauté chrétienne." Troublé un peu par cette voix, le dimanche qui a suivi je suis allé à l’église catholique, mais je n’ai rien compris du début à la fin de la messe. C’est à ce moment-là que je traversais des temps de déprime au point que je cherchais la mort. Puisque je n’avais plus ma mère, ni mon père, la vie ne valait plus la peine.

Toujours gardé

Abandonnées très tôt, mes études allaient clopin-clopant par manque de moyens. Dépassé par cette vie douloureuse, je voulus de nouveau quitter ce lieu pour me rendre à la capitale en vue de me rendre dans un pays étranger. Pourtant je n’avais rien. Il fallait chercher un moyen pour partir, mais comment ? C’était possible par le biais du bateau. Là, c’était risqué mais je voulais ça, pour attenter à ma vie.

Quand Dieu dit dans Romains, chapitre 8, versets 29 et 30 : « Ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés... »

Un jour j’ai croisé mon grand demi-frère qui m’a demandé de revenir en famille pour un entretien me concernant. J’ai refusé cette invitation. Quelques semaines après, un soir où je sortais pour aller boire, j’ai rencontré deux évangélistes qui m’ont parlé de Jésus en même temps. J’étais brisé dans mon cœur et je leur ai promis que je serai là le dimanche. C’est ce qui a été fait. Je me rappelle ce dimanche-là, le message portait sur l’amour de Dieu pour nous et à la fin du message j’ai confessé publiquement Jésus devant les hommes, j’ai accepté Jésus comme mon Seigneur et sauveur de ma vie. C’est là que j’ai senti la paix et la joie inonder mon cœur. J’étais délivré de toutes les chaînes qui me liaient.

Gloire soit rendue au Seigneur Jésus-Christ qui m’a sauvé.
Romains, chapitre 10, versets 9 et 10 : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, tu seras sauvé. »

Jésus est trop bon !


Chrétiens, n’hésitez pas, vous aussi, à donner votre témoignage en nous envoyant votre texte à contact@eebi.net


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