Le retour d’Elie

Ce que la vie d’Achab, Abdias et Elie a à nous apprendre pour aujourd’hui

Mardi 19 juin 2007, par Pascal CHEVRIOT // Messages bibliques

Ce message de Pascal Chevriot analyse une partie du chapitre 18 du premier livre des Rois, un chapitre assez peu souvent étudié, situé entre deux passages très connus de l’Ancien Testament. On essaie d’analyser ce que la vie d’Achab, Abdias et Elie a à nous apprendre pour aujourd’hui.

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Le retour d’Elie
Le retour d’Elie
Résumé

- Contexte avant : Elie le prophète issu d’un petit village Galaad. La rencontre avec la veuve de Sarepta.
- Contexte après : L’histoire des 450 prophètes de Baal tués.

Trois personnages-clés dans ce chapitre 18 de 1 Rois

Achab

Son nom signifie « frère du père. » Dès lors, il est intéressant de voir qui était son père : Omri. Omri était chef d’armée aux environs de 900 ans avant Jésus-Christ. Puis, il fut roi. C’était un homme qui ne cherchait pas la volonté de Dieu et préférait les cultes idolâtres.

Achab a succédé à son père et s’est marié à une étrangère, fille d’un prêtre de Baal : Jézabel. Il poussera plus loin l’idolâtrie en élevant un autel et un temple à Baal et Astartès [1] dans la ville de Samarie. Jézabel exerçait le pouvoir chez elle, elle prenait l’autorité sur son mari.

Malgré tout, Achab était capable de moments de repentir, comme après le meurtre de Naboth par exemple.

Achab nous parle de ceux qui vivent leur vie sans Dieu et se tournent vers Lui au moment de la difficulté pour échapper aux conséquences de leurs actes. Il s’agit d’une attitude fréquente : « Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter ça ? » entend-on parfois. Il n’y a pas de relation réelle avec Dieu. Ces personnes ne connaissent pas Dieu.

La fin de la vie d’Achab fut dramatique. Il a persévéré dans son endurcissement et couru à sa perte sur un champ de bataille malgré le fait qu’il avait été averti. Il n’était pas perdu d’avance, il avait toute occasion de se mettre à genoux devant Dieu. On ne peut pas décider de rester neutre face à Dieu et si l’on cherche à essayer de le combattre, on est sûrs de perdre.

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Abdias

Abdias était un préposé à la maison d’Achab. Son nom signifie « esclave de l’Éternel » [2], un nom prometteur mais une vie différente. Un peu comme Nicodème... Abdias craignait Dieu mais avait peur de s’affirmer comme étant du côté du prophète Elie.

  1. Il est capable de reconnaître Elie physiquement quand il le voit, mais il a du mal à croire ce qu’il dit.
  2. Il ne jouit pas de cette intimité avec Dieu qui lui permettrait de prendre à la lettre la parole de Dieu.

Elie ne le juge pas, il le réconforte. Dieu sait de quoi nous sommes faits, il sait adresser des paroles de réconfort.

Il est facile de s’identifier à Abdias. Nous pouvons avoir du mal à être entiers pour Dieu. 100% du temps. Dieu dans son plan a besoin de nous. Il souhaite nous utiliser tels que nous sommes. Dieu nous appelle à être entiers pour lui, mais en n’étant pas forcément dans le style « bulldozer. » Il faut savoir « marcher sur des œufs. » Le tout est de garder son objectif.

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Élie

Il était un homme « de la même nature que nous. » Elie est là pour nous montrer une cible. Il est un des deux hommes à ne pas avoir dû passer par le jugement de la mort [3].

Il nous montre un chemin. Il est un modèle de Christ dans de nombreux points. Il avait une confiance extraordinaire.

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Passages bibliques associés

1 Rois chapitre 18 versets 1 à 18

  1. Bien des jours s’écoulèrent, et la parole de l’Éternel fut ainsi adressée à Élie, dans la troisième année : Va, présente-toi devant Achab, et je ferai tomber de la pluie sur la face du sol.
  2. Et Élie alla, pour se présenter devant Achab. La famine était grande à Samarie.
  3. Et Achab fit appeler Abdias, chef de sa maison. -Or Abdias craignait beaucoup l’Éternel ;
  4. et lorsque Jézabel extermina les prophètes de l’Éternel, Abdias prit cent prophètes qu’il cacha cinquante par cinquante dans une caverne, et il les avait nourris de pain et d’eau. -
  5. Achab dit à Abdias : Va par le pays vers toutes les sources d’eau et vers tous les torrents ; peut-être se trouvera-t-il de l’herbe, et nous conserverons la vie aux chevaux et aux mulets, et nous n’aurons pas besoin d’abattre du bétail.
  6. Ils se partagèrent le pays pour le parcourir ; Achab alla seul par un chemin, et Abdias alla seul par un autre chemin.
  7. Comme Abdias était en route, voici, Élie le rencontra. Abdias, l’ayant reconnu, tomba sur son visage, et dit : Est-ce toi, mon seigneur Élie ?
  8. Il lui répondit : C’est moi ; va, dis à ton maître : Voici Élie !
  9. Et Abdias dit : Quel péché ai-je commis, pour que tu livres ton serviteur entre les mains d’Achab, qui me fera mourir ?
  10. L’Éternel est vivant ! il n’est ni nation ni royaume où mon maître n’ait envoyé pour te chercher ; et quand on disait que tu n’y étais pas, il faisait jurer le royaume et la nation que l’on ne t’avait pas trouvé.
  11. Et maintenant tu dis : Va, dis à ton maître : Voici Élie !
  12. Puis, lorsque je t’aurai quitté l’esprit de l’Éternel te transportera je ne sais où ; et j’irai informer Achab, qui ne te trouvera pas, et qui me tuera. Cependant ton serviteur craint l’Éternel dès sa jeunesse.
  13. N’a-t-on pas dit à mon seigneur ce que j’ai fait quand Jézabel tua les prophètes de l’Éternel ? J’ai caché cent prophètes de l’Éternel, cinquante par cinquante dans une caverne, et je les ai nourris de pain et d’eau.
  14. Et maintenant tu dis : Va, dis à ton maître : Voici Élie ! Il me tuera.
  15. Mais Élie dit : L’Éternel des armées, dont je suis le serviteur, est vivant ! aujourd’hui je me présenterai devant Achab.
  16. Abdias, étant allé à la rencontre d’Achab, l’informa de la chose. Et Achab se rendit au-devant d’Élie.
  17. A peine Achab aperçut-il Élie qu’il lui dit : Est-ce toi, qui jettes le trouble en Israël ?
  18. Élie répondit : Je ne trouble point Israël ; c’est toi, au contraire, et la maison de ton père, puisque vous avez abandonné les commandements de l’Éternel et que tu es allé après les Baals.

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1 Timothée chapitre 1 verset 18

  1. Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat.

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