Luc 22
vendredi 24 novembre 2006
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Évangile selon Luc chapitre 22
- La fête des pains sans levain, appelée la Pâque, approchait.
- Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens de faire mourir Jésus ; car ils craignaient le peuple.
- Or, Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze.
- Et Judas alla s’entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de le leur livrer.
- Ils furent dans la joie, et ils convinrent de lui donner de l’argent.
- Après s’être engagé, il cherchait une occasion favorable pour leur livrer Jésus à l’insu de la foule.
- Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva,
- et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions.
- Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ?
- Il leur répondit : Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera,
- et vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ?
- Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée : c’est là que vous préparerez la Pâque.
- Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque.
- L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui.
- Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ;
- car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu.
- Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ;
- car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu.
- Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
- Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.
- Cependant voici, la main de celui qui me livre est avec moi à cette table.
- Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est déterminé. Mais malheur à l’homme par qui il est livré !
- Et ils commencèrent à se demander les uns aux autres qui était celui d’entre eux qui ferait cela.
- Il s’éleva aussi parmi les apôtres une contestation : lequel d’entre eux devait être estimé le plus grand ?
- Jésus leur dit : Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs.
- Qu’il n’en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert.
- Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
- Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves ;
- c’est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur,
- afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël.
- Le Seigneur dit : Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment.
- Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères.
- Seigneur, lui dit Pierre, je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort.
- Et Jésus dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd’hui que tu n’aies nié trois fois de me connaître.
- Il leur dit encore : Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose ? Ils répondirent : De rien.
- Et il leur dit : Maintenant, au contraire, que celui qui a une bourse la prenne et que celui qui a un sac le prenne également, que celui qui n’a point d’épée vende son vêtement et achète une épée.
- Car, je vous le dis, il faut que cette parole qui est écrite s’accomplisse en moi : Il a été mis au nombre des malfaiteurs. Et ce qui me concerne est sur le point d’arriver.
- Ils dirent : Seigneur, voici deux épées. Et il leur dit : Cela suffit.
- Après être sorti, il alla, selon sa coutume, à la montagne des Oliviers. Ses disciples le suivirent.
- Lorsqu’il fut arrivé dans ce lieu, il leur dit : Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation.
- Puis il s’éloigna d’eux à la distance d’environ un jet de pierre, et, s’étant mis à genoux, il pria,
- disant : Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne.
- Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier.
- Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre.
- Après avoir prié, il se leva, et vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse,
- et il leur dit : Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation.
- Comme il parlait encore, voici, une foule arriva ; et celui qui s’appelait Judas, l’un des douze, marchait devant elle. Il s’approcha de Jésus, pour le baiser.
- Et Jésus lui dit : Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme !
- Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait arriver, dirent : Seigneur, frapperons-nous de l’épée ?
- Et l’un d’eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille droite.
- Mais Jésus, prenant la parole, dit : Laissez, arrêtez ! Et, ayant touché l’oreille de cet homme, il le guérit.
- Jésus dit ensuite aux principaux sacrificateurs, aux chefs des gardes du temple, et aux anciens, qui étaient venus contre lui : Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons.
- J’étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n’avez pas mis la main sur moi. Mais c’est ici votre heure, et la puissance des ténèbres.
- Après avoir saisi Jésus, ils l’emmenèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Pierre suivait de loin.
- Ils allumèrent du feu au milieu de la cour, et ils s’assirent. Pierre s’assit parmi eux.
- Une servante, qui le vit assis devant le feu, fixa sur lui les regards, et dit : Cet homme était aussi avec lui.
- Mais il le nia disant : Femme, je ne le connais pas.
- Peu après, un autre, l’ayant vu, dit : Tu es aussi de ces gens-là. Et Pierre dit : Homme, je n’en suis pas.
- Environ une heure plus tard, un autre insistait, disant : Certainement cet homme était aussi avec lui, car il est Galiléen.
- Pierre répondit : Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta.
- Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois.
- Et étant sorti, il pleura amèrement.
- Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui, et le frappaient.
- Ils lui voilèrent le visage, et ils l’interrogeaient, en disant : Devine qui t’a frappé.
- Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres injures.
- Quand le jour fut venu, le collège des anciens du peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes, s’assemblèrent, et firent amener Jésus dans leur sanhédrin.
- Ils dirent : Si tu es le Christ, dis-le nous. Jésus leur répondit : Si je vous le dis, vous ne le croirez pas ;
- et, si je vous interroge, vous ne répondrez pas.
- Désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu.
- Tous dirent : Tu es donc le Fils de Dieu ? Et il leur répondit : Vous le dites, je le suis.
- Alors ils dirent : Qu’avons-nous encore besoin de témoignage ? Nous l’avons entendu nous-mêmes de sa bouche.