Actes 22
vendredi 24 novembre 2006
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Actes des Apôtres chapitre 22
- Hommes frères et pères, écoutez ce que j’ai maintenant à vous dire pour ma défense !
- Lorsqu’ils entendirent qu’il leur parlait en langue hébraïque, ils redoublèrent de silence. Et Paul dit :
- je suis Juif, né à Tarse en Cilicie ; mais j’ai été élevé dans cette ville-ci, et instruit aux pieds de Gamaliel dans la connaissance exacte de la loi de nos pères, étant plein de zèle pour Dieu, comme vous l’êtes tous aujourd’hui.
- J’ai persécuté à mort cette doctrine, liant et mettant en prison hommes et femmes.
- Le souverain sacrificateur et tout le collège des anciens m’en sont témoins. J’ai même reçu d’eux des lettres pour les frères de Damas, où je me rendis afin d’amener liés à Jérusalem ceux qui se trouvaient là et de les faire punir.
- Comme j’étais en chemin, et que j’approchais de Damas, tout à coup, vers midi, une grande lumière venant du ciel resplendit autour de moi.
- Je tombai par terre, et j’entendis une voix qui me disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?
- Je répondis : Qui es-tu, Seigneur ? Et il me dit : Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes.
- Ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière, mais ils n’entendirent pas la voix de celui qui parlait. Alors je dis : Que ferai-je, Seigneur ?
- Et le Seigneur me dit : Lève-toi, va à Damas, et là on te dira tout ce que tu dois faire.
- Comme je ne voyais rien, à cause de l’éclat de cette lumière, ceux qui étaient avec moi me prirent par la main, et j’arrivai à Damas.
- Or, un nommé Ananias, homme pieux selon la loi, et de qui tous les Juifs demeurant à Damas rendaient un bon témoignage, vint se présenter à moi,
- et me dit : Saul, mon frère, recouvre la vue. Au même instant, je recouvrai la vue et je le regardai.
- Il dit : Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche ;
- car tu lui serviras de témoin, auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues.
- Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur.
- De retour à Jérusalem, comme je priais dans le temple, je fus ravi en extase,
- et je vis le Seigneur qui me disait : Hâte-toi, et sors promptement de Jérusalem, parce qu’ils ne recevront pas ton témoignage sur moi.
- Et je dis : Seigneur, ils savent eux-mêmes que je faisais mettre en prison et battre de verges dans les synagogues ceux qui croyaient en toi, et que,
- lorsqu’on répandit le sang d’Étienne, ton témoin, j’étais moi-même présent, joignant mon approbation à celle des autres, et gardant les vêtements de ceux qui le faisaient mourir.
- Alors il me dit : Va, je t’enverrai au loin vers les nations...
- Ils l’écoutèrent jusqu’à cette parole. Mais alors ils élevèrent la voix, disant : Ote de la terre un pareil homme ! Il n’est pas digne de vivre.
- Et ils poussaient des cris, jetaient leurs vêtements, lançaient de la poussière en l’air.
- Le tribun commanda de faire entrer Paul dans la forteresse, et de lui donner la question par le fouet, afin de savoir pour quel motif ils criaient ainsi contre lui.
- Lorsqu’on l’eut exposé au fouet, Paul dit au centenier qui était présent : Vous est-il permis de battre de verges un citoyen romain, qui n’est pas même condamné ?
- A ces mots, le centenier alla vers le tribun pour l’avertir, disant : Que vas-tu faire ? Cet homme est Romain.
- Et le tribun, étant venu, dit à Paul : Dis-moi, es-tu Romain ? Oui, répondit-il.
- Le tribun reprit : C’est avec beaucoup d’argent que j’ai acquis ce droit de citoyen. Et moi, dit Paul, je l’ai par ma naissance.
- Aussitôt ceux qui devaient lui donner la question se retirèrent, et le tribun, voyant que Paul était Romain, fut dans la crainte parce qu’il l’avait fait lier.
- Le lendemain, voulant savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient, le tribun lui fit ôter ses liens, et donna l’ordre aux principaux sacrificateurs et à tout le sanhédrin de se réunir ; puis, faisant descendre Paul, il le plaça au milieu d’eux.