Matthieu 20
jeudi 23 novembre 2006
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Évangile selon Matthieu chapitre 20
- Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.
- Il convint avec eux d’un denier par jour, et il les envoya à sa vigne.
- Il sortit vers la troisième heure, et il en vit d’autres qui étaient sur la place sans rien faire.
- Il leur dit : Allez aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable.
- Et ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers la sixième heure et vers la neuvième, et il fit de même.
- Étant sorti vers la onzième heure, il en trouva d’autres qui étaient sur la place, et il leur dit : Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire ?
- Ils lui répondirent : C’est que personne ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur dit-il.
- Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant : Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.
- Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier.
- Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage ; mais ils reçurent aussi chacun un denier.
- En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison,
- et dirent : Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur.
- Il répondit à l’un d’eux : Mon ami, je ne te fais pas tort ; n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier ?
- Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi.
- Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux ? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois bon ? -
- Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.
- Pendant que Jésus montait à Jérusalem, il prit à part les douze disciples, et il leur dit en chemin :
- Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort,
- et ils le livreront aux païens, pour qu’ils se moquent de lui, le battent de verges, et le crucifient ; et le troisième jour il ressuscitera.
- Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils, et se prosterna, pour lui faire une demande.
- Il lui dit : Que veux-tu ? Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils, que voici, soient assis, dans ton royaume, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche.
- Jésus répondit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire ? Nous le pouvons, dirent-ils.
- Et il leur répondit : Il est vrai que vous boirez ma coupe ; mais pour ce qui est d’être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu’à ceux à qui mon Père l’a réservé.
- Les dix, ayant entendu cela, furent indignés contre les deux frères.
- Jésus les appela, et dit : Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent.
- Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ;
- et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave.
- C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.
- Lorsqu’ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus.
- Et voici, deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait, et crièrent : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David !
- La foule les reprenait, pour les faire taire ; mais ils crièrent plus fort : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David !
- Jésus s’arrêta, les appela, et dit : Que voulez-vous que je vous fasse ?
- Ils lui dirent : Seigneur, que nos yeux s’ouvrent.
- Ému de compassion, Jésus toucha leurs yeux ; et aussitôt ils recouvrèrent la vue, et le suivirent.